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L'équitation et le cheval au petit galop...Exposer et échanger les méthodes d'éducation et de dressage du cheval: dans leur diversité, tenter d'identifier les dénominateurs communs aux approches, aux disciplines, mais surtout aux individus
Messages : 4322 Date d'inscription : 17/08/2007 Age : 49 Localisation : Bazas Breakdown, proximité Bordeaux
Sujet: L'impulsion "organique"......... Lun 10 Nov 2008 - 10:30
Toujours tiré du vieux groupe yahoo que j'efface au fur et à mesure
Citation :
Chose promise chose due, hop, certainement un long post au sujet des endorphines. Je vous laisserai seuls chercher une version plus "scientifique" de la chose: je n'ai pas encore effectué ces recherches et suis restée sur l'implacable "senti" des faits.... Voici donc une histoire....
J'étais au Brésil, sur un projet de reboisement forestier. La "fazenda" c'était quatre baraquements de bois à 3 heures de 4*4 du premier point civilisé. Dans la partie défrichée que le projet tentait de rendre à la forêt, c'était des pistes rectilignes de latérite qui sillonnaient les 3000 hectares. Autour, sur 10 000 hectares, c''etait la "vraie" forêt: celle où l'on ne s'aventure pas seul.
Mon job consistait à mettre en place tout un système cartographique et d'inventaire forestier. Avant d'entrer en "phase terrain" (effectuée à cheval, et en moto), j'avais plusieurs mois de bidouillage informatique pour monter et programmer tout le système.... Ce qui signifiait dix heures d'ordi par jour dans l'unique pièce climatisée du bureau de la Fazenda. Dehors, quarante degrés, orages tropicaux et foultitude de "piums": du lever au coucher du soleil, chaque pas vous voyait couvert de milliers de ces minuscules moustiques diurnes dont les piqures étaient terriblement urticantes. Du lever au coucher du soleil, on sortait donc presque en scaphandre de toile pour s'en protéger...... Bref, hormis mes promenades du soir sur le dos de Canario (le cheval, inutilisable pour le tri du bétail car trop nerveux, qui m'avait été tout naturellement dévolu), je passais mon temps devant l'ordi, et la bouffe brésilienne étant ce qu'elle est, constatais rapidement que je devenais de moins en moins leste et mes petits kilos devanaient gros.... J'étais en train de me transformer insidieusement en bombonne butagaz.... De plus il me fallait m'aérer plus les neurones pour pouvoir les utiliser: le soir je me sentais "saturée".
Je pris donc un jour la solide résolution de partir marcher seule le matin sur les pistes de latérite, avant l'apparition des piums. Avant le lever du soleil (6heures du mat), je chaussais donc mes croquenots et partais d'un bon pas dans la brume. Ces promenades me valurent de croiser la faune locale (tapir, capybaras et deux panthères), mais furent surtout l'occasion d'une expérimentation sidérante: suivez bien ce qui va suivre, et imaginez le transposé sur la mécanique-chimie non pas d'un humain de 60 kgs, mais bien un cheval de 500 kgs.........
A la première balade, j'étais furieuse de cet enbompoint, et voulus courir, pour "jeter tout ca loin de moi", j'échauffais donc un peu en marche rapide, puis tentais de courir. Dès les premières foulées des chocs terribles me parcoururent. C'en était presque douloureux. Je pensais qu'il me fallait passer au dela et me mettre en route et continuais, mais foulées après foulées il devanit évident que JE ME FAISAIS MAL. Chaque foulée était comme un traumatisme, une violente onde de choc qui m'ébranlait de partout. Je repris la marche. Cela allait mieux. En fait donc je devais être trop en surcharge (2 kgs de plus que d'habitude!!) pour pouvoir courir sans me faire mal. Malheureuse comme une pierre de mon incapacité, de ma médiocrité, je marchais le plus fort que je pus. La marche non, cela ne faisait pas mal.
Au balades suivantes, cela allait de mieux en mieux. La marche rapide était un exercice fort performant: j'appris à dérouler des foulées comme une machine en mode automatique. Je sentais bien un temps de mise en route d'environ 10-15-20 minutes, et ensuite j'aurais été capable de couvrir la planète de ce pas extraordinaire. Je revenais, une heure plus tard, sereine, les neurones aptes au travail de concentration, suante, au moment ou le soleil commence à éreinter le sol et les piums à attaquer. C'était formidable et j'avais complètement oublié mon désir de course inadéquat et si catastrophique du premier jour.
Au bout d'une dizaines de sorties (je ne me souviens plus bien), je partis d'un pas aussi alerte, joyeuse (ces sorties étaient un grand plaisir), et m'engageais dans les chemins de traverse... Un peu plus tard (je marchais fort), je vis en travers du chemin une longue heure ornée d'une toile d'araignée perlée de rosée. J'aurais pu passer à coté. Le fait est que, par jeu, d'une détente gigantesque, je sautais par dessus. A l'aterrissage derrière je rebondis, et encore, encore, je me mis à courir, pour la griserie, pour le plaisir, sautant la moindre herbe comme s'il se fut un obstacle gigantesque, puis j'accélérais, prise d'une furie joyeuse, jusqu'à ce que je n'en puisse plus, jusqu'au premier signe de douleur "dedans"..... et là repassais au pas, ce pas mécanique et performant, reprendre mon souffle dans cette marche qui m'était devenue si facile, heureuse à un degré inexprimable de cette folle course. Je pouvais donc courir.
Dans les sorties qui suivirent, une fois les 15 premières minutes de "chauffe' (et c'était comme une évidence dans mon corps, ces 15-20 minutes ou il ne fallait rien faire de traumatique), je pris l'habitude de courir un peu, juste pour le plaisir, juste parceque je sentais une sorte "d'impérieux rebond" grandir en moi, qu'il fallait satisfaire, auquel il fallait répondre. Je m'arrêtais toujours au moindre signe de peine "dedans", à la moindre difficulté. Et de fais je me mis à courir de plus en plus. De plus en plus loin, de plus en plus longtemps.
Alors, dans ces herbes, dans ces bonds par dessus les herbes, me vint comme une évidence terrible: un cheval c'est "ça", cet "impérieux rebond interne" multiplié par dix, quinze! J'ai imaginé ma mécanique et ma chimie d'avorton humain à l'échelle de la puissance motrice d'un cheval et cela a été une révélation. Pourquoi les chevaux de course sont ils "fous", ingérables, voire dangereux avec une demande disproportionnée en action??: accoutumance aux endorphines issue de l'entrainement. Pourquoi certains chevaux sont ils anormalement "speed", comme Canario par exemple??: métabolisme avec une dépendance accrue aux endorphines. Pourquoi certains chevaux "embarquent"??: le feraient ils encore, auraient-ils besoin de le faire si on prenait le soin, en tout premier lieu, de répondre à leur BESOIN VISCERAL, ce rebond interne?? Pourquoi le moindre plomplom à la retraite se sent pousser des ailes à la vue d'une grande étendue?? Le cheval est, par essence même, un camé aux endorphines. On peut ensuite amplifier par l'entrainement cette caractéristique, mais à l'inverse il serait bien maladroit de la nier, même pour un cheval de loisirs............... Comment peut on rendre un cheval "heureux au travail", "allant", "vif"??: par un entrainement très progressif permettant de sublimer cette "essence" du cheval, au propre et au figuré!!
Depuis je ne concois le travail qu'à travers cette vision "organique" de l'impulsion, cette "loi interne" qui fut si implacable sur moi: - je ne demande jamais une allure vive avant 15 minutes de travail, sinon je considère qu'on est susceptible de lui faire MAL (pas forcément visible physiquement mais effort pénible, non plaisant, insurmontable). - je tente toujours de jauger la "demande" du cheval et d'y répondre en priorité avant de commencer un travail de concentration - je ne demande pas le trot à un jeune cheval avant qu'il ne soit capable de faire des scéances COMPLETES d'un pas vif et allant, à fort engagement. Voire meme J'ATTENDS que le cheval manifeste, un jour, de lui meme, l'envie de trotter.... Idem ensuite pour le galop. (valable en extérieur, en carrière, en longe... etc) - les temps de travail aux allures vives sont longs (20-30-40 minutes parfois), car c'est seulement dans l'effort prolongé qu'apparait la sensation de bien être, de plénitude.
Et mes chevaux deviennent "de feu", allants, disponibles, équilibrés, "repus" (!!!), des chevaux magiques. C'est de cela que vient l'idée du nom de nom "carnet de notes" www.chevaux-de-feu.net LOL!!). J'en ai eu quatre depuis cette révélation et c'est un régal à chevaucher en compagnie de tels partenaires, de travailler avec une telle disponibilité. Corollaire de cela: chevaux vifs, qui lorsqu'on les met au repos, necessitent deux jours de reprise de travail avant d'être à nouveau "bien" dans leurs baskets. Les scéances de reprise sont toujours médiocres, car l'action appelle l'action, et je déconseillerais donc aux gens qui n'ont pas les moyens de répondre à cette demande de "grand sportif" de mettre en place une telle démarche. Cela implique de "pouvoir", moralement et physiquement, partir sur des extérieurs de type "entrainement endurance". Je parle vraiment ici de la gestion, de la construction, d'un "cheval athlète" en sublimant, autorisant ce qu'il est vraiment à la base: un drogué au déplacement. Applicable à l'endurance, à l'obstacle, au dressage de haut niveau (necessitant un engagement physique +++), etc....
Allez hop, je vous laisse chercher la partie "scientifique" de tout ca pour ceux que cela interesse, et pour conclure, voici une petite citation que j'ai découverte récemment, du Genéral Decarpentry, au sujet du cheval "mis" pour la haute école ("dressé"= ici le dressage avancé = piaffer, passage et tout le saint tremblement: pas juste quelques anodines épaules en dedans LOL):
"L'impulsion doit avoir, pour le cheval dressé, l'intensité lancinante d'un besoin physique impérieux et permanent."
Que je sois pendue si cela ne ressemble pas à une définition très "organique" de l'impulsion..............
Kaïs Vieux Tromblon
Messages : 4322 Date d'inscription : 17/08/2007 Age : 49 Localisation : Bazas Breakdown, proximité Bordeaux
Sujet: Re: L'impulsion "organique"......... Lun 10 Nov 2008 - 10:32
pablopolkaprisca a écrit:
kais,oui,c'est ca les endorphines ! tu le ressent quand tu fait le gallop^avec les galoppeurs sur le champ de courses , les yeux plein de larmes à cause de la vitesse , le plaisit du rythme,du son de l'odeur du cheval , le mouvement et ce sentiment de liberté de encore et encore , le plein de poulmons et le vide en même temps , car l'air ne rentre pas assez suffissament dans tes poulmons à cause de la vitesse ,oui,c'est ça les jours de tempete qui te prends le souffle , qui te rend folle ,ce vent du sud qui te donne envie de partir avec les oies migrateurs , brev , cette panoplie et folie qui veut dire VIVRE et c'est ca qui fait mes chevaux allant , sans cravache,sans talons,justement car ils ressent le même besoin que moi , se griser dans le mouvement. Même les chx blasés des clubs,ceux qu'on te donne parce que méfiante , je dit toujours que je suis pas très fort ,très rassuré , et puis ce vieux cheval se reveille,marche,trotte,aime le mouvement.et le moniteur tout étonné : ah il a été vachement vivant aujourd'hui ! mais il l'est toujours , uniquement c'est etouffé sous l'angoisse,sous la crainte du debutant sous la force de tirer sur les reines,car le cavalier moyen craint la vitesse,l'amplitude,le deplacement . Mon Dieu,comment expliquer au gens qu'avancer sereinement permet de prendre l'envol . Oui , je conseille pour ceux qui peuvent d se donner le plaisir de monter à l'entrainement les chx de course , calmement et profiter de cet envie des chx de se deplacer,courir, avaler de l'air; ppp
Kaïs Vieux Tromblon
Messages : 4322 Date d'inscription : 17/08/2007 Age : 49 Localisation : Bazas Breakdown, proximité Bordeaux
Sujet: Re: L'impulsion "organique"......... Lun 10 Nov 2008 - 10:33
Epona11000 a écrit:
Ben l'air de rien je viens de trouver une très bonne raison de plus de conseiller la mise à cheval par des leçons de voltige... ça fait des années que je conseille systématiquement de commencer l'équitation par la voltige... Pour l'assiète, la confiance en soi, etc... et là je viens de trouver la meilleure de toutes les raisons... on s'occupe d'abord de SOI et pas de la vitesse du cheval et on se familiarise donc avec un cheval qui avance, on passe au dessus de ses craintes on trouve son assiète, on prend confiance en soi et seulement après on devrait être autorisés à toucher les rênes !
Kaïs Vieux Tromblon
Messages : 4322 Date d'inscription : 17/08/2007 Age : 49 Localisation : Bazas Breakdown, proximité Bordeaux
Sujet: Re: L'impulsion "organique"......... Lun 10 Nov 2008 - 10:35
Anita a écrit:
fort intéressant cela!!! est-ce aussi l'effet des endorphines lorsque les chevaux arrivant sur la plage, ont les naseaux qui se dilatent, le pas qui s'accélère, la tête qui se relève, le dos qui se tend...et le petit trot s'accélérant pour tomber dans le galop ...et le grand galop ...sous l'effet de la demande aussi du cavalier TOTALEMENT grisé par une sensation de liberté totale ?
Kaïs Vieux Tromblon
Messages : 4322 Date d'inscription : 17/08/2007 Age : 49 Localisation : Bazas Breakdown, proximité Bordeaux
Sujet: Re: L'impulsion "organique"......... Lun 10 Nov 2008 - 10:36
Effet peut être pas car les endorphines ne sont sécrétées qu'au cours d'un effort LONG. Conséquence certainement: connaissant le bonheur de courir sans fin (sous endorphine) sur une plage, tendance à vouloir "atteindre ce bonheur" en se lançant dans l'effort.
L'air marin sur la plage a certainement aussi un effet euphorisant, car cela le fait à tout le monde, sportif entrainé ou pas.
Kaïs Vieux Tromblon
Messages : 4322 Date d'inscription : 17/08/2007 Age : 49 Localisation : Bazas Breakdown, proximité Bordeaux
Sujet: Re: L'impulsion "organique"......... Lun 10 Nov 2008 - 10:37
Epona11000 a écrit:
C'est ce qui fait qu'on se sent bien après le fitness, presqu'heureux, alors qu'on a "sukkelé" (en Bruxellois ça veut dire peiner) pendant un bon bout de temps. (Min. 45 minutes de cardio + divers exercices de muscu... bien souvent aussi min. 45 minutes)
Invité Invité
Sujet: Re: L'impulsion "organique"......... Dim 16 Nov 2008 - 20:58
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Dernière édition par Ondine le Mar 26 Avr 2011 - 13:03, édité 2 fois
Gaëllemic Vieux Tromblon
Messages : 1421 Date d'inscription : 24/09/2007 Age : 49 Localisation : proximité Dijon
Sujet: Re: L'impulsion "organique"......... Lun 17 Nov 2008 - 10:17
Citation :
Même Nina énervée, c'est une boule de nerfs prête à bondir en avant. (bon certes c'est rare, et puis je ne le recherche pas spécialement )
Un cheval dans l'impulsion ET décontracté, c'est déjà moins commun. /
Et quand Nina saute à 4 pieds joints dans les plaques de glace, elle est dans l'impulsion ET décontractée !!
Invité Invité
Sujet: Re: L'impulsion "organique"......... Lun 17 Nov 2008 - 12:17
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Dernière édition par Ondine le Mar 26 Avr 2011 - 13:04, édité 1 fois
pascaleW58 Vieux Tromblon
Messages : 2335 Date d'inscription : 21/09/2007 Localisation : Dijon
Sujet: Re: L'impulsion "organique"......... Lun 17 Nov 2008 - 23:43
Au bout d'un bon moment de trotting soutenu avec Igor il passe en mode "guerrier" : le machin veut avancer, avancer, avancer...
Si mise en avant ++ la pression fini par monter et la bestiole démarre au quart de tour violement, il va être tendu +++ dans les zones où il sait que l'on risque fort de démarrer... au point parfois de sursauter et de déraper au démarrage au simple ordre vocal
Par contre avec lui je n'ai jamais de problème d'émotivité type "éléphant roses"... il est uniquement tendu dans l'idée "foncer en avant" .
Ecarts et démarrages pour cause de trucs bizarres sont ultra rares.. et je dirais même d'autant plus rares quand il est sous pression parce qu'il est concentré +++ sur le moment ou je vais dire "on y va" (youpie !).
Le hafli est très différent, plus comme ta jument : l'émotivité grandi avec la mise en avant (vive les éléphants roses...). Il y a des jours ou il se met en mode "hyperactif", marche très vite... et va être super regardant sur tout ce qui peut trainer sur le bas côté.
Kaïs Vieux Tromblon
Messages : 4322 Date d'inscription : 17/08/2007 Age : 49 Localisation : Bazas Breakdown, proximité Bordeaux
Sujet: Re: L'impulsion "organique"......... Dim 11 Déc 2011 - 10:41
Pour illustrer....................
C'est le matin, j'ouvre l'ordi et youtube pour un peu de musique, et comme à l'accoutumée clique un peu sur quelques vidéos proposées par l'interface d'après ce que j'ai pu surfer les derniers jours.... et là je tombe sur ceci, qui m'a fait monter les larmes aux yeux d'émotion: il ya beaucoup de choses qui me parlent (qui ne parleront pas à tout le monde), entre l'engagement dans l'effort, la condition physique du cheval qui avale tout et accélère et reviens dès que la cavalière lui demande, les codes vocaux, les caresses et les encouragements qu'elle lui donne, les moments de relachement dans l'effort ou on voit ses mains "se reposer" et le cheval rouler librement rènes longues. Et de plus, impressionant et instructif: il y a un directionnel qu'on ne voit pas passer, et la manière dont les obstacles "sautent à la gueule" en sortir de bois avec la lumière...
Ce matin je vous emmène pour une belle balade.... un peu sportive quand même.....
Chapeau à la cavalière et son cheval, en "parfait état sportif" de corps et d'esprit!!
pomme de pin Militant
Messages : 476 Date d'inscription : 22/12/2009 Localisation : Creuse
Sujet: Re: L'impulsion "organique"......... Dim 11 Déc 2011 - 13:59
Merci Kaïs, j'ai eu des frissons en regardant cette vidéo qui m'a instantanément ramenée sur les pistes d'hippodrome en compétition, et sur les pistes d'entraînement à l'obstacle que j'avais aussi un peu pratiqué : la vitesse, les étendues de le gazon qui défilent tout autour, le cheval droit comme un "i" entre les rênes et les mains posées ou qui soutiennent le galop, les obstacles avalés sans aucun flottement comme s'ils n'étaient qu'une foulée de galop plus longue et puissante que toutes les autres...
Si je n'avais pas monté à l'entraînement et en course, j'aurais fait du complet, c'est sûr !...
Gaëllemic Vieux Tromblon
Messages : 1421 Date d'inscription : 24/09/2007 Age : 49 Localisation : proximité Dijon
Belle balade en effet. Quel niveau sportif du cheval, c'est impressionnant !! J'aime beaucoup aussi les passages où la cavalières remercie son cheval d'une caresse
Citation :
Si je n'avais pas monté à l'entraînement et en course, j'aurais fait du complet, c'est sûr !...
Alors moi pas du tout ça me fait bien trop peur ce genre de parcours. C'est réellement impressionnant de les voir en vrai, et les accidents sont assez grâves en général je crois.
pomme de pin Militant
Messages : 476 Date d'inscription : 22/12/2009 Localisation : Creuse
J'ai pratiqué pas mal d'activités dites "à risque" dans ma vie équestre, et finalement je m'en suis toujours tirée sans casse ; alors en complet ça aurait sûrement été pareil. J'ai une bonne étoile très vigilante, ça c'est certain !
Kaïs Vieux Tromblon
Messages : 4322 Date d'inscription : 17/08/2007 Age : 49 Localisation : Bazas Breakdown, proximité Bordeaux