Je pense que ton véto veut dire les PS & chevaux aux tissus très fins??
Mais c'est pas parce qu'ils ont la peau épaisse qu'elle est moins sensible...
Ma grosse Nina, elle, a fait une réaction à l'ékyflogyl (anti-inflammatoire en gel): énorme engorgement très chaud, douleur ++++ (refuse de poser le pied, refuse qu'on y touche...), et peau rouge qui a fait de grosses croûtes quelques jours après. Elle était devenue intenable quand je lui avais mis: cherchait à se gratter, bougeait, etc. En fait ça l'a brûlée et a produit une grosse inflammation (un comble pour un anti-inflammatoire!).
Au vu des dégâts, j'ai tout enlevé le produit et douché abondamment... au vu d'une réaction semblable au butox, je ferais de même.
Pour les pieds, y'a peut-être plusieurs choses.
L'éducation: ben c'est le maréchal qui s'occupe des pieds, voilà... Selon le milieu, les proprios de traits laissent ça au maréchal 1 fois tous les 2 mois. Donc va prendre les pieds de tels chevaux...
Et aussi, le déménagement récent qui l'a très probablement perturbée: elle n'est pas encore en confiance ou alors vous teste (ou les deux
).
Je dirais a priori: lui foutre la paix avec ses pieds pendant quelques jours, et à la place, bien insister pour la manipuler beaucoup et la toucher de partout, brosser longuement les membres, les fanons... jusqu'à ce qu'elle se détende complètement. Une fois qu'elle se laissera manipuler complètement à l'aise, essaie de demander un pied...
Si elle le soulève, tu caresses juste les tendons et tu lui rends. Caresser doucement les tendons, les chevaux aiment et ça les détend...
Si elle ne veut pas le donner...
Ma copine "étholo" va jusqu'à taper de plus en plus fort sur la couronne (avec le pied!), jusqu'à ce que le cheval lève le pied. Le but c'est que la demande devienne de plus en plus désagréable jusqu'à ce que le cheval réponde.
J'ai dû pratiquer cette méthode avec la mienne, qui a
assez bien marché... seulement assez bien, car je n'ose pas monter plus fort en niveau de désagrément (j'y vais déjà franco...), mais c'est certain que si je le faisais, elle y ferait plus attention et donnerait beaucoup mieux.
C'est ainsi que procèdent Faulkner, Parelli & co.: si le cheval résiste fortement à la demande, la demande devient fortement désagréable.