Petit résumé de
ce qui m'a interessée :- Je voulais lire cet ouvrage pour me faire une idée plus précise de l'extention d'encolure décrite par l'auteur. Pour lui,( enfin pour ce que j'ai compris de ce qu'il a écrit
) la demande d'extention d'encolure provoque un déséquilibre pour le cheval ( comme la demande d'épaule en dedans ) et l'utilité principale du mouvement n'est pas la "musculation " qu'il peut apporter mais plutôt de faire trouver au cheval la réponse à ce déséquilibre.
Enfin contrairement à mes préjugés sur sa méthode, il ne préconise l'extension d'encolure qu'à un certain stade du dressage il ne l'utilise ensuite "que" comme un assouplissement comme un autre. ( et comme pour tout assouplissement certains chevaux en on plus besoin que d'autres)
C'est cette dernière position qui m'incite à mettre ce mouvement au programme des apprentissages du poney.. Affaire à suivre...
-Il parle beaucoup de la cession de machoire et de la déglutition. Pour lui la cession de machoire = déglutition et cette déglutition renseigne sur l'état de décontraction du cheval. Apprendre la cession de machoire est possible mais ça a l'inconvénient que cette déglutition n'est plus le reflet de la décontraction du cheval, c'est un comportement acquit. En d'autre terme sur un cheval a qui on a enseigné la cession de machoire on ne peut plus s'en servir comme baromètre... En gros pour l'auteur : si le cheval est décontracté on a la cession de machoire, pour les cavaliers qui l'enseignent à leurs chevaux : si j'apprends la cession de machoire à mon cheval , quand il me la donne il se décontracte automatiquement.
Il conclut :" compte tenu du niveau calamiteux de l'équitation en France l'étude de la cession de machoire ne me parait pas à l'ordre du jour"
et ça je m'étais bien rendu compte que je n'en étais par arrivée là
donc toujours pas d'avis sur la question...
-Il conseille de demander quelques foulées d'EED + ou - hanches en dedans pour rassembler le cheval avant un autre exercice ( changement de pied saut... Etc)
Je vais tenter, souvent je travaille les assouplissements latéraux en début de séance sans les intégrer à la suite du travail...
-Pour lui les chevaux doivent être bossés tout les jours ( sans jours de congé hebdo) ce que je fais sur conseil de mon prof et ce qui étonne voir indigne souvent les gens . Il conseille de diminuer ou d'augmenter les difficultés suivant l'état physique et moral du cheval.
Ce qui m'a interrogé :-Il conseille d'attendre un moment avant d'apprendre l'arrêt à un cheval, idem pour le reculer.Ce n'est pas la première fois que je lis ça. Suivant les méthodes plus ou moins western plus ou moins Lurashi ce sont les deux premières choses que Rosie comme Nimbus on appris..
-attendre presque un an après le début du travail pour emmener les chevaux en extérieur selon son progamme. L'auteur dit " plus précocément le cheval n'aurait pas les moyens de résoudre les problèmes posés et le cavalier n'aurait pas les moyens de s'opposer aux pertes de cadence et aux irrégularités d'allure et d'attitude provoquées par ce travail"
Mon ressenti : Nimbus commence juste à devenir régulier " comme je voulais " en extérieur. J'ai toujours pensé que c'était sortir beaucoup qui l'avait amélioré . Du coup je me demande si ce n'est pas son évolution en dressage qui lui permet de me donner ça en extérieur . Je ne sais pas ce que je ferais si j'avais tout à recommencer ( même si on s'en fout un peu) mais surtout je me demande si je fais bien d'emmener mon gueux et sa jument uniquement en extérieur? Est-ce-que ça va devenir facile aussi pour elle ou est-ce qu'elle n'aura jamais les moyens de résoudre ses problèmes d'équilibre du fait d'un manque de travail en dressage? En même temps se priver d'extérieur
Ce que je n'ai pas aimé (ça n'engage que moi) :-le caractère "obligatoire" de la ferrure des antérieures et celui optionnel voir déconseillé de la ferrure des postérieurs pour des raisons de sécurité.
Cohérence du conseil?
-La taille conseillée du paddock : 10X20 m
-L'apologie du tapis roulant dans l'entrainement de fond du cheval de sport
En conclusion j'aime bien sa définition théorique du dressage : donner les moyens à son cheval de résoudre par lui même les problèmes d'équilibre posés par nos demandes de cavalier.