CANTER L'équitation et le cheval au petit galop...Exposer et échanger les méthodes d'éducation et de dressage du cheval: dans leur diversité, tenter d'identifier les dénominateurs communs aux approches, aux disciplines, mais surtout aux individus | |
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| Travail de fond pour l'endurance. | |
| | Auteur | Message |
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pascaleW58 Vieux Tromblon
Messages : 2335 Date d'inscription : 21/09/2007 Localisation : Dijon
| Sujet: Travail de fond pour l'endurance. Sam 14 Jan 2012 - 23:25 | |
| Suite aux posts de B-Daglue (l'idéal du cheval d'extérieur et le "will to run") et de Kapouine qui semble commencer à s'intéresser à la question (au passage : pour l'histoire du cardio, je n'y connais rien…). Le WE dernier, sortie "entrainement endurance" avec Kais et son copain P. Il a été assez intéressant de constater que si on laisse Igor et Jardi prendre leur allure rapide "qu'ils aiment bien", on doit trotter à 17km/h (Kais corrigera si elle se souvient), ce qui est apparemment beauuuuucoup trop rapide pour durer longtemps sans user le cheval. Le copain P. nous a dit "il faut se caler entre 13 et 14 km/h". Il avait une chouette montre GPS qui donnait la vitesse en temps réel, et qui nous a donné le kilométrage total parcouru (34km). Et bien à 13km/h, j'ai l'impression… d'avoir un cheval qui se traine tellement c'est en dessous de la cadence habituelle d'Igor. Mais je pense qu'effectivement, c'est une vitesse faite pour durer (Igor peut durer très, très longtemps à 17km/h, mais il est probable qu'alors on "tire sur la mécanique" un peu trop fort…). Le WE encore avant, j'avais sorti Kaiser et m'était fâchée après car je trouvais qu'il y allait un peu trop à l'économie. Donc je l'ai obligé à tenir une allure plus soutenue pendant un bon moment, qu'il a été tout à fait capable de me donner sur le coup… mais il est rentré crevé+++. Je pense que naturellement, il y est, lui, aux 13km/h, et qu'effectivement il s'économise, mais une économie "peine de bon sens", du cheval qui ne va pas se "cramer" (contrairement à Igor). Et que je lui ai imposer une allure qui ne devait pas être loin des 17km/h (à la louche) que donne Igor dans son régime de trot "habituel" (rapide). Pour en revenir aux 35km : un Igor qui a commencer à se caler au trot à une allure raisonnable (à condition de surveiller constamment), un premier galop (4km ??) avec un machin pas du tout en mode économique et qui lutte pour essayer d'accélérer, et miraaaaacle, lors du second galop, où je me suis retrouvée plusieurs dizaines de mètres seule devant, il a changé de locomotion et je me suis retrouvée dans un galop encore un poil trop rapide, mais bien plus cadencé et plus économique (et surtout le cheval ne luttait plus contre moi). Jusqu'à ce que j'entende le "cataclop" de Jardi qui nous a rattrapé, ce qui nous a refait accélérer un peu mais dans des proportions raisonnables. Igor est rentré allant et pas plus fatigué que ça. Le seul coup de mou a été après le long galop, mais il a rapidement repris du poil de la bête. Dernier truc intéressant : ni Igor ni Jardi, lors de cette sortie, n'ont "moussé". La jument de P. "moussait" entre les cuisses. Or du lot, c'est elle qui est probablement la mieux entrainée… Kais et moi avons une vieille théorie de derrière les fagots comme quoi le copain P. devrai arrêter de donner du granulé à manger… | |
| | | breizh-daglue Déchainé
Messages : 802 Date d'inscription : 18/04/2011 Age : 38 Localisation : Ploneour-Lanvern/Quimper
| Sujet: Re: Travail de fond pour l'endurance. Dim 15 Jan 2012 - 17:03 | |
| super de pouvoir comparer les entrainements. Moi j'ai commencé à suivre le "programme " du lien ici dont je parlais sur le post de Nimbus. On fait trois sorties par semaine mais seulement deux du programme le week-end on se promène avec Rosie et mon gueu ( donc plus long et moins vite). Du coup on fait l'entrainement de 15 jours en trois semaines. On en est à la sixième séance du programme. ( balade de 2 heures , 20 kms , deux fois 25 min de trot et le reste au pas le poney mouille sa chemise mais est reste super enthousiaste en rentrant) Sinon les des compte-rendus de vos entrainements m'intéresse beaucoup : durée, allures, vitesse , kilométrage et je trouverais aussi intéressant d'essayer de détailler la configuration du terrain sur lequel vous vous entrainez. Sur belle piste en sable le poney trotte largement à 16 kms/h par contre dès que le terrain devient plus compliqué : trous, bosse , racines , rochers qui affleurent (= notre terrain de jeux : forêt sur d'anciennes carrières ) notre moyenne au trot tombe à 13 kms/h alors que le poney est toujours aussi allant . Du coup ça me chiffonne un peu ces histoires de moyennes idéales en temps réel... Moi j'avais interprété cette moyenne idéale par : si on trotte pendant une demi heure on fait 6 kms 500 le plus souvent à 15-16 kms /h . Et en comptant le temps perdu lors des traversées de route, des arrêts pour boire, d'un ralentissement pour un passage impossible au pas on arrive à une moyenne de 13. Sinon au galop vous travaillez à quelle vitesse? Ca m'intéresse grandement parce que l'an dernier je m'étais rendu compte que le poney ne galopait pas beaucoup plus vite qu'il ne trottait ( j'ai mis ça sur le compte de mon travail de dressage ) . A force de galoper longtemps en extérieur il a trouvé une allure plus rapide : autour de 18 kms/h sur terrain facile ( piste en sable ), pas plus de 15 kms/h en forêt. | |
| | | pascaleW58 Vieux Tromblon
Messages : 2335 Date d'inscription : 21/09/2007 Localisation : Dijon
| Sujet: Re: Travail de fond pour l'endurance. Dim 15 Jan 2012 - 21:48 | |
| - breizh-daglue a écrit:
- super de pouvoir comparer les entrainements.
J'essayerai de faire un CR des choses qui m'interpellent à chaque sortie. Mais note qu'on entraine pas à but de performance en compétition. En ce qui me concerne, ces sorties sont une belle occasion de travailler sur la condition du cheval. Une sortie "sportive" (30km aux trois allures) tous les 15 jours en alternance avec une sortie plus courte au pas et au trot (pour nos "gros" et nos "jeunes"). Remarque, le WE de la sortie "sportive" (Igor), je sortirais seule (ou pas) avec K le lendemain sur une sortie de une à deux heures (pas et trot). Sur une sortie courte, Igor va bosser quand même, soit que je le prenne en main, soit que Kais me l'emprunte pour prendre son poulain (entier) en longe derrière (vu que ses chevaux fiables sont des juments...). Donc si j'arrive à m'y tenir, mes deux chevaux ont chacun au minimum une sortie de 2h/semaine. Et Igor une sortie sportive tous les 15 jours. Pas vraiment un "entrainement pour l'endurance", donc, mais plus un travail de fond d'entretien du cheval. - Citation :
Sinon les des compte-rendus de vos entrainements m'intéresse beaucoup : durée, allures, vitesse , kilométrage et je trouverais aussi intéressant d'essayer de détailler la configuration du terrain sur lequel vous vous entrainez. J'essayerai de te noter ça. Configuration du terrain : désespérément plat, pistes sableuses, parfois "gravées" (cailloux compactés), bitume (mais généralement beaux accotements). - Citation :
- Sur belle piste en sable le poney trotte largement à 16 kms/h par contre dès que le terrain devient plus compliqué : trous, bosse , racines , rochers qui affleurent (= notre terrain de jeux : forêt sur d'anciennes carrières ) notre moyenne au trot tombe à 13 kms/h alors que le poney est toujours aussi allant . Du coup ça me chiffonne un peu ces histoires de moyennes idéales en temps réel... Moi j'avais interprété cette moyenne idéale par : si on trotte pendant une demi heure on fait 6 kms 500 le plus souvent à 15-16 kms /h . Et en comptant le temps perdu lors des traversées de route, des arrêts pour boire, d'un ralentissement pour un passage impossible au pas on arrive à une moyenne de 13.
Si j'ai compris l'idée, 16km/h c'est trop rapide pour du trot, on est en train de tirer sur la mécanique. A cette vitesse, je suppose qu'on devrai être au galop. Il faut vraiment rechercher très, très régulier (pas forcément facile selon le terrain). Mais comme ça n'est pas possible, on compense la perte de temps par des temps de galop quand le terrain s'y prête. - Citation :
Sinon au galop vous travaillez à quelle vitesse? Ca m'intéresse grandement parce que l'an dernier je m'étais rendu compte que le poney ne galopait pas beaucoup plus vite qu'il ne trottait ( j'ai mis ça sur le compte de mon travail de dressage ) . A force de galoper longtemps en extérieur il a trouvé une allure plus rapide : autour de 18 kms/h sur terrain facile ( piste en sable ), pas plus de 15 kms/h en forêt. Je ne sais pas. (chevaux pas encore "calés" au galop) Mais à ce que j'ai compris, on ne va pas du tout chercher à augmenter la vitesse sur les temps de galop, mais plutôt à avoir une allure la plus économique possible. A priori une cadence lente, mais une foulée déliée, qui couvre du terrain. Je pense qu'on va d'abord chercher "l'endurance", sur de la distance, avant de peut être un jour ajouter "la vitesse" pour gagner la course. Je suis bien trop novice pour avoir le recul nécessaire sur la question, cependant, aller vite ne m'intéresse pas, je veux juste savoir travailler pour avoir un cheval "en forme". Je ne cherche pas à fabriquer un cheval de compétition. | |
| | | pascaleW58 Vieux Tromblon
Messages : 2335 Date d'inscription : 21/09/2007 Localisation : Dijon
| Sujet: Re: Travail de fond pour l'endurance. Dim 15 Jan 2012 - 22:06 | |
| Stage "véto" intéressant ce WE.
En ce qui concerne le sujet actuel,quelques éléments m'ont interpellés :
- je connaissais (merci Kais) le coup des 20 min de pas minimum au départ pour que tous les muscles soient correctement échauffés - par contre, je ne savais pas qu'il fallait 20 min de pas minimum en fin de travail pour que l'organisme puisse évacuer toutes les toxines produites pendant l'effort. D'après la véto tout travail musculaire au delà de l'allure du pas produit des toxines (plus ou moins selon l'intensité du travail et le degré d'entrainement du cheval), et pour évacuer les toxines des muscles, il faut solliciter gentiment ces muscles pendant une vingtaine de minutes (garder le cheval "musculairement chaud" et éviter un refroidissement trop rapide, je suppose, tout en ne produisant pas de toxines).
A la clef : moins de courbatures et risque de coup de sang réduit. Le coup de sang résulte d'une accumulation de toxines (qui peut avoir diverses origines) dans les muscles.
- la véto a parlé du risque de "coup de chaud" (syncope du cheval par surchauffe de la mécanique). Et j'ai pensé à mon gros Kaiser, qui est fortement charpenté, et qui je suppose évacue moins bien la chaleur qu'un Igor qui est plus fin, avec un réseaux veineux plus "à fleur de peau". Comme j'ai eu droit au coup de sang avec Igor il y a presque 10 ans de ça, je ne tiens pas a ré-éditer une autre version de connerie avec K, et serai prudente en la matière.
Les chevaux de trait ont parait-il la réputation de beaucoup transpirer, de fait K transpire beaucoup plus qu'Igor, et je me demande dans quelle mesure ça n'est pas justifié par un mécanisme de refroidissement de la mécanique adapté à la masse du cheval. | |
| | | Gaëllemic Vieux Tromblon
Messages : 1421 Date d'inscription : 24/09/2007 Age : 49 Localisation : proximité Dijon
| Sujet: Re: Travail de fond pour l'endurance. Lun 16 Jan 2012 - 10:53 | |
| - Citation :
- Les chevaux de trait ont parait-il la réputation de beaucoup transpirer, de fait K transpire beaucoup plus qu'Igor, et je me demande dans quelle mesure ça n'est pas justifié par un mécanisme de refroidissement de la mécanique adapté à la masse du cheval.
Je confirme, Saga transpire beaucoup plus que les copains, au-delà du fait qu'elle est jeune et beaucoup moins entrainée. Même sans bouger, quand il fait chaud elle va être trempée alors que les autres non. Et s'ils jouent dans le pré, elle sera trempée et les autres à peine humide. Intéressant les vitesses de trot et galop pour l'endurance. Je n'ai aucune idée de la vitesse où nous allons avec Mic, mais il est vrai que lorsqu'on se cale dans un trot type endurance, j'ai l'impression qu'il se traine. Il s'économise tout simplement et à cette allure il ne s'essouffle pas. Pour le galop on en est bien loin, et ce n'est pour l'instant que des galops-plaisirs sur de petites distances. On est loin des 4 km je crois. Et puis en ce moment je trouve que les chevaux sont bien moins en souffle, montés moins souvent biensûr, et très vite essoufflés. | |
| | | Kapouine Militant
Messages : 325 Date d'inscription : 13/01/2008 Age : 38 Localisation : Alsace
| Sujet: Re: Travail de fond pour l'endurance. Lun 16 Jan 2012 - 21:35 | |
| pour la vitesse, un bête GPS voiture ça fonctionne aussi (bon il râle de temps en temps parcequ'il est perdu ) mais pour la vitesse ça marche | |
| | | pascaleW58 Vieux Tromblon
Messages : 2335 Date d'inscription : 21/09/2007 Localisation : Dijon
| Sujet: Re: Travail de fond pour l'endurance. Lun 12 Mar 2012 - 23:53 | |
| Sortie plage ce WE. 3h de sortie et environ 20km (probablement un peu plus).
A l'aller, galère dans du sable très "fouillant", on n'arrive pas à trouver le sable dur. Au retour, on s'est mises plus près de la dune (marée montante oblige), et ça allait mieux.
Deux temps de trot/galop à l'aller. Un long temps de galop au retour et un long temps de trot (de mémoire). Hélas, je ne saurais pas donner la durée précise.
Bref. J'avais pris le Ké. En pensant qu'il finirai par tirer la jambe, et ne pourrai pas suivre au galop. En fait :
- il soutient l'allure de galop de Jardi (qui n'était pas à fond, mais dans une bonne gamme quand même), et ce sur une distance qui m'a paru très respectable - curieusement il change périodiquement de pied au galop (enfin il me semble - je ne suis toujours pas capable de savoir sur quel pied je galope, mais je suis capable de ressentir la "secousse" du changement de pied et le changement de locomotion associé- et si ça n'était pas ça, je me demande bien ce qu'il fabriquait) - il a transpiré, mais pas dégouliné ni moussé. (il faisait pourtant doux : j'avais très chaud avec un simple pullover) - il n'a pas paru à bout de souffle après les temps de galop, et à bien récupéré - au pas au retour, il avait commencé de sécher
Il n'a montré aucun signe de relâche de toute la sortie. Par contre, à l'attache avent de repartir, il a fini par laisser tomber son foin (sur lequel il s'est jeté les 10 premières minutes) au profit d'une bonne sieste (inhabituel pour un Ké qui n'a rien mangé depuis 3 heures mdr). Pour ré-attaquer le foin après.
Quand on l'a ré-embarqué dans le camion, il tremblait un peu (arrière main), très certainement de fatigue (pas l'air stressé pour 2 sous).
La locomotion était parfaitement normale juste avant d'embarquer (depuis le coup de sang d'Igor il y a quelque années, je suis un peu stressée sur la question), et parfaitement normale à l'arrivée.
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| | | pascaleW58 Vieux Tromblon
Messages : 2335 Date d'inscription : 21/09/2007 Localisation : Dijon
| Sujet: Re: Travail de fond pour l'endurance. Mar 13 Mar 2012 - 0:16 | |
| Effort et perte d'étatMaintenant, le truc "curieux". Je décris ça ici et si besoin scinderai le topic plus tard. Première sortie plage cet automne, Kais me dit "regarde comme la sortie "sèche" Jardi" : de fait, la jument semble plus fit. C'est un phénomène que Kais constate souvent sur sa jument, après des sorties "sportives". Igor, lui, semblait égal à lui même (c'est à dire ressemblant toujours plus ou moins à un tréteau). Dans l'hiver, longue sortie "endurance", mais moins dure que la plage pour les chevaux (allures plus lentes, terrain moins profond) : on ne voit pas de différence avant/après sur la jument. Sortie de ce WE. Je voulais mesurer Ké avant/après, mais j'ai oublié. Néanmoins, "à l'oeil", l'arrière main semble plus "sèche" qu'au départ (où je trouvais le Ké bien assez en état, raison pour laquelle c'est lui qui partait bosser à la plage plutôt qu'Igor). Donc au retour, je trouve que la cuisse est plus creuse, que la croupe est plus anguleuse. Il y a dix jours, sortie avec le copain P de Kais qui fait de l'endurance, et discussion sur une de ses jument qui a "accusé le coup" après une course d'endurance qu'il pense avoir mal préparée (au niveau alimentation) et que la jument a cependant très bien couru. Mais qui a mis beaucoup de temps à s'en remettre (fatigue) et surtout : a beaucoup perdu d'état dans les jours suivant la course (Kais corrigera si je dis des conneries). Je suis en train de faire quelques recherche sur l'alimentation du cheval, et je suis tombée sur ce genre d'info, je me demande s'il n'y a pas un lien avec une perte d'état après effort : Article CavalorDont voici l'extrait qui m'interpelle : Après un effort, le glucose sanguin est toujours en dessous de 90. Le système nerveux central interrompra les processus pour garantir son approvisionnement en glucose sanguin. A ce moment, en raison du manque de glucose sanguin, le corps libérera des enzymes cataboliques (démolition des fibres), qui détruiront les protéines du corps et les transformeront en glucose sanguin.Une fois libérées, ces enzymes sont actives pendant 48 heures. | |
| | | pascaleW58 Vieux Tromblon
Messages : 2335 Date d'inscription : 21/09/2007 Localisation : Dijon
| Sujet: Re: Travail de fond pour l'endurance. Mar 27 Mar 2012 - 23:52 | |
| J'ai trouvé cet article : http://www.endurance-belgium.com/conseils/Cazes/pierrecazes.htm dans lequel il y a plein de choses intéressantes sur les sujets évoqués dans les post de Jardi et d'Igor : Quelques morceaux choisis (mais tout y est intéressant) - électrolytes Les électrolytes doivent être utilisés de façon réfléchie. Ils consistent en un mélange de sel de table et d'autres sels dont l'organisme a besoin, présentés sous diverses formes. Un cheval bien préparé n'en a pas besoin, même sur une "160" : l'entraînement prépare tout l'organisme, ce qui inclut la constitution d'une réserve d'électrolytes nécessaire à la course. Un complément ne sera donc nécessaire que si la déperdition dépasse les stocks du cheval : s'il est mal préparé ou s'il fait très chaud et que la transpiration est excessivement importante. De toutes façons on n'en donnera jamais une dose entière, mais des petites quantités.- la vitesse, le galop, le trot... Après les tâtonnements des premières années de l'endurance, on sait aujourd'hui qu'à partir d'une certaine vitesse, l'allure la plus économique est le galop. (...) Le trot n'en est pas moins une allure d'endurance, à condition d'en connaître les limites. (...) En fait, le trot convient à vitesse moyenne (13 à 15 km/h pour un cheval de taille moyenne), dans un geste élastique et relâché. Dès 16 km/h, le cheval se fait mal en trottant, il faut galoper. Au trot le dos est figé, contrairement au galop, les flexions des membres doivent donc être plus importantes pour re-passer les pieds en avant à chaque foulée, alors qu'au galop le mouvement d'ondulation du dos soulève alternativement l'avant et l'arrière-main et permet des flexions moindres au niveau des membres. Plus le trot est rapide, plus le dos du cheval se fige comme une poutre et les membres exagèrent les mouvements de flexions pour re-passer en avant, vont chercher le sol loin devant et poussent loin derrière, en force, c'est pourquoi il n'est plus raisonnable de trotter au delà de 15 km/h. | |
| | | Kaïs Vieux Tromblon
Messages : 4322 Date d'inscription : 17/08/2007 Age : 49 Localisation : Bazas Breakdown, proximité Bordeaux
| Sujet: Re: Travail de fond pour l'endurance. Mer 28 Mar 2012 - 0:02 | |
| Tiens tiens Exactement mon ressenti de pourquoi passé un certain stade j'avais commencé à bannir le "trot de hussard" du registre de travail: rigidification que je ressentais comme "anormale" du cheval . | |
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