Si, si Kais, je pense que ça aurait sa place dans « travail du cheval ».
Ca m’intéresse de parler avec un spécialiste de la méthode d’Orgeix.
Soffad, je saute sur votre proposition de discuter de la méthode d’Orgeix.
Par contre, si je ne répond pas tout de suite au posts, c’est que je suis occupée ailleurs (typiquement, ne pas compter sur moi les WE : je suis à cheval
et n’ai plus d’accès à internet).
Je vais essayer de « dérouler » ce que je lis dans votre blog et qui m’interpelle (soit par besoin de précisions ou alors parce que je ne suis pas forcément d’accord).
1)- La question des jambes... - Citation :
- Nous proposons CUISSES et GENOUX au contact de la selle, le bas de jambe écarté du flan du cheval avec le moins possible de contact...
Là, à peu près d’accord,. Sauf que si je comprend bien, la jambe doit vraiment s’écarter, en postions « neutre » ?
Si je compare aux rênes, c’est comme si on gardait les rênes complètement flottantes ? Pour un travail de précision mais dans la légèreté, il me semble qu’il faut garder la main « proche » (avec un contact le plus ténu possible, certes, mais c’est différent de « flottant »). Pourquoi alors ne pas faire la même chose avec les jambes ?
Le bas de jambe est-il seul utilisé comme demande impulsive (pas d’usage des fesses/cuisses ?) ?
- Citation :
- Associé à l'appui d'un talon fortement descendu sur l'étrier et d'une jambe positionnée "a la sangle"
Ca par contre, ça me gêne. Talon fortement descendu, « tout le poids dans le talon », c’est bloquer l’articulation en permanence. Hors si on bloque une articulation, c’est toute la chaine en amont qui est contractée (essayer de contracter les doigts et d’avoir en même temps le poignet souple, pour voir…).
Il me semble qu’il est plus confortable pour le cheval d’avoir un cavalier souple et décontracté (ce qui ne veut pas dire mou et avachi non plus…). Et que pour le cavalier, cela permet un meilleur usage de soi. Comme l’idée que je me fais d’un judoka par exemple : tout dans la souplesse et l’équilibre.
De plus, il me semble qu’il est préférable d’avoir « les pieds sous les fesses » (sous le centre de gravité, en fait, comme à pied), pour pouvoir prendre un appui immédiat et en équilibre sur les étriers si besoin (étrivière forcément verticale, hors action de rêne). Talon fortement descendu = tendance à avoir la jambe en avant (étrivière non verticale).