Caramel, un blond et une blonde au travail

vous assurez, pour les infos et la péda ++++

Bonne nouvelle ce soir dans la boîte: la séro est arrivée.
Deux mauvaises nouvelles:
- la première c'est que le test a été réalisé en IFAT et non PCR comme je l'avais demandé,
- on est passé d'un seuil de positivité de 1/160 à 1/320 pour Theileria Equi (Babesia Caballi toujours négatif).

J'appelle la vétote demain et je vous tiens au jus.

Hum c'est nul: du coup ce n'est pas interprétable.

Tu sautes juste une dilution, comme dans le cas de vic; le labo m'avait dit que ce n'était pas significatif et c'est pour cela que j'avais sauté sur la PCR. Il faudrait la PCR (sont chiants à pas faire ce qu'on demande....).

Citation :

Il faudrait la PCR (sont chiants à pas faire ce qu'on demande....).

C'est ça. J'étais pas jouasse hier.

Je sais qu'une seule dilution n'est pas significative, et que les résultats de la PDS ne sont pas mauvais, donc pas de quoi s'alarmer pour le moment, et le canasson reprend du poil de la bête, même si ce n'est pas encore parfait.

Néanmoins on a toujours une épée de damoclès au dessus de la tête, donc à la prochaine rechute il part direct en clinique pour le protocole lourd, en attendant je vais m'occuper de faire un avenant à mon contrat d'assurance pour couvrir les frais en cas de maladie...

J’appellerai le cabinet véto lundi pour quelques explications, j'ai pas réalisé mais on est en week end.

La vétote est en vacances, arf.
Elle revient la semaine prochaine, donc va falloir attendre d'ici là.

Edit: l'autre véto de la clinique m'a finalement appelé quand il a vu les résultats de la séro.
Je lui ai dit que la séro avait été faite en IFI et non PCR comme je l'avais demandé.
Il m'a demandé pourquoi en PCR spécifiquement, pour ensuite me dire que le labo que nous connaissons tous est sérieux et que les vétos n'ont pas à leur dire comment faire leurs analyses, qu'ils savent ce qu'ils font.
Oui M'sieur, mais je ne remets pas en question leur façon de travailler mais l'IFI en l'occurrence elle ne sert pas à grand chose dans ce cas présent...
Intéressant car il a finit par me dire qu'effectivement les résultats de l'IFI n'étaient pas significatifs, et que même le fait que le cheval ait pris une dilution ne correspond probablement pas à la réalité, qu'il est très certainement stable. Il m'a aussi certifié que certains anticorps peuvent perdurer dans l'organisme du cheval pendant plusieurs années alors que tous les signes cliniques ont disparus (comme ça peut être le cas pour la lepto), alors la séro en IFI n'est pas interprétable.
Du coup il téléphone au labo dans la semaine pour leur demander la pertinence d'une séro en PCR
Je lui ai aussi demandé son avis quant au protocole lourd pour le theileria, il est formellement contre. Il m'a dit qu'il a pu attester que cela avait ruiné plusieurs chevaux, et que sauf pour l'exportation d'équidés aux USA ou Canada, il ne le faisait jamais.
Selon lui, il est préférable de refaire autant de carbesia en dose normale à chaque rechute, que cela était moins dangereux.
Que de toute façon, les trois quarts des proprios ne faisaient pas de séro et qu'on ne savait pas à quelle type de piro on avait affaire, du coup on traite les deux de façon similaire.
Les habitudes ont la vie dure...

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J'ai repris une photo de mon cheval, je trouve qu'il reprend doucement ses formes, le dos revient un petit peu...C'est léger mais on se console comme on peut.



Par contre il a toujours le bide Kronenbourg

On travaille bien en extérieur pourtant, avec montées et descentes.
La première fois qu'il a vu une côte, il s'est arrêté, s'est retourné et m'a regardé d'un air de dire "sans dec', on passe par là?"
Maintenant y'a du progrès, il attaque les montées le nez par terre avec un pas de guerrier (qui mollit un peu vers la fin, mais ne soyons pas plus royaliste que le roi).

L'autre jour, il a tenté de m'embarquer plein cul galop pour essayer d'échapper au travail sur des cercles que je lui demandais dans une clairière, j'ai chopé la rêne près de l'anneau du mors puis j'ai tiré à deux mains, c'est bien efficace, assorti d'un coup de rêne sur la tête et d'une cavalière vociférante, je suis pas sûre qu'il ait envie de recommencer pour le moment.

Bon, la vétote est rentrée de congés, après une discussion stérile de 20mn où elle m'a avouée à demi-mots qu'elle avait merdé en oubliant "peut-être" de préciser au labo une PCR, elle m'a dit que je l'avais "dans le cul lu-lu", qu'il faudrait refaire un prélèvement et une séro.

VDM.

T'es bonne pour apprendre à faire les prises de sang et remplir les bordereaux toi meme.................

Quelques nouvelles de Caramelo, qui a déménagé il y a deux semaines.

J'ai dû passer une semaine sur Toulouse début octobre afin de régler différentes formalités, notamment lui trouver une pension. A mon retour, je l'ai retrouvé très à fleur de peau et il avait perdu son bide, comme s'il s'était levretté...J'en ai déduit qu'il avait dû stresser pour une raison ou pour une autre, l'absence de son soigneur serait-elle une possibilité? Peut-être, à renouveller pour en avoir la certitude, mais diantre ça ne serait pas pratique....

Puis quelques jours avant le déménagement il m'a fait un début de colique dû à un manque d'eau, qui m'a fait pas mal flipper.
J'avais décidé de partir en balade, et même pas 2mn après être partie il s'arrête pour crotter. Je le sens forcer, mais il finit par y arriver...Je me retourne pour regarder l'état du crottin et m'aperçois qu'il s'était mis à trembler fort, les flans rentrés. Demi-tour immédiat pour l'écurie, je desselle et l'emmène à son box, où il gratte et finit par se coucher. Il déglutit, je vois un bout de langue sortir, elle est blanche. Pas de température. Je l'emmène marcher en attendant le véto qui arrivera une heure plus tard, la crise passe. Il ne détecte rien à la palpation, mais trouve les crottins très secs....Le cheval s'est constipé, heureusement il ne s'est rien abîmé en forçant pour crotter.

Enfin, le transport s'est formidablement bien passé, on aurait pas cru qu'il venait de faire 3 heures de route.
Pour le moment tout se passe excessivement bien dans la nouvelle pension, il a été intégré à un groupe de 3 morues juments dans une pâture d'été avant d'être transféré aujourd'hui dans le pré d'hiver avec deux hongres avec qui l'entente semble bien meilleure.
Le cheval est à présent au pré H24 avec abri, ils ont à peu près 1,5ha pour 3 de mémoire, foin à volonté, le grand luxe
Côté extérieur il y a pas mal de champs avec de grandes bandes herbeuses sur les côtés, prometteuses pour commencer les trottings.

Ayant eu les détails en direct live, je commence à mieux comprendre pourquoi je comprends rien ou ya des trucs qui manquent dans tes écrits

Gné??? Pourquoi?
Là pour une fois c'est toi qui manque de clarté

Difficile d'expliquer. je pense qu'on ne traite pas du tout les informations de la meme façon.
Tu m'as expliqué la colique exactement comme ton texte.
Te souviens tu de ma réaction?

Tu étais surprise, non...??
Mais j'avais cru que c'était dû aux circonstances de la colique et non pas à l'explication en elle-même

Avant d'être surprise je t'ai demandé si tu avais une idée de ce qui avait pu déclencher la colique.


Et là tu m'as servi sur un plateau le pot-aux-roses de la cause. (et là j'ai été surprise, atterrée devrais je dire )
Ce qui m'amuse beaucoup c'est que dans ton texte, c'est pareil. Tu détailles la colique et pas un mot sur la recherche de la cause. Ah si, vague. Alors que mis bout a bout tes observations des jours d'AVANT, le décodage cause/conséquences/interrogations/hypothèses coule de source. Et l'expérience qu'on peut en tirer, que peut en tirer un lecteur lambda qui pourrait rencontrer les memes symptomes...
On a pas le cerveau qui fonctionne pareil, c'est une certitude.

Alors les causes? Coliques de stress? Déshydratation? Cause de la déshydratation?

Si je le présente version kais, et Okami remplira les zones floues ou je n'ai pas les informations....

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SUR LA DEMANDE D'OKAMI EFFACAGE DES INFOS





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...

Il semble évident, suite à toutes ces observations que la colique a été générée par le manque d'eau.
ce qui est étonnant est que caramelo soit le seul cheval à souffrir de cette gestion.
ce qui signifierai que son fonctionnement rénal est anormal par rapport à un cheval "normal": les autres. cf peut être sa piro?

Donc en gros, gestion inadaptée, qui passe tant qu'on tombe pas sur un individu fragile....????


Voilà ce que ce que j'ai pu entendre du pb m'inspire.

Ah oui effectivement, mon raisonnement n'est pas très structuré...
Je fais des efforts mais je sais que ce n'est toujours pas clair pour mon entourage, alors merci pour ton message, ça va m'aider à organiser ma pensée

A vrai dire je ne souhaite pas tellement m'étaler sur les causes ici, c'est aussi pour ça que j'ai tourné mon texte de cette façon là, parce que malgré les apparences je réfléchis avant d'écrire

Katia, pour la cause il s'agit d'une déshydratation dû à un manque d'accès à l'eau

Kais, on est sur un sujet visible par tous, stp edites ton message, je ne veux plus d'histoires, il y en a déjà trop eu....

On peut expliquer la réalité sans mouiller ni dénoncer un gestionnaire: personne ne sait ou c'est, et c'est évident que le gestionnaire est de bonne foi vu qu'il a en () référence ses animaux d'élevage et les autres chevaux menés à l'identique sans pb.

Ôkami a écrit:

Katia, pour la cause il s'agit d'une déshydratation dû à un manque IDENTIFIE d'accès à l'eau

Vouala, et c'est pas juste une vague idée que tu as, vu les élements c'est quasi une certitude que c'est la cause identifiée.... Ca change quand meme la donne entre "la colique bizarre inexpliquée d'un départ en balade" et ça.......

Et là ou c'est étonnant, c'est que pour les autres chevaux "ca passe", et pas caramelo, d'ou mon idée qu'il y a une anomalie cachée derrière ça ou au moins un truc "différent des autres chevaux".

Gros dilemne pour moi: t'es en train de me demander,

de dégommer des informations pour protéger quelqu'un qui serait le seul à savoir qu'il s'agit de lui (j'ai pris bien soin de la manière dont j'ai rédigé le truc)

et la conséquence serait que le topic deviendrait incompréhensible excatement comme quand tu as posté en initial............

Ôkami a écrit:

Je fais des efforts mais je sais que ce n'est toujours pas clair pour mon entourage, alors merci pour ton message, ça va m'aider à organiser ma pensée

je suis pas certaine que cela t'aide. Question de fonctionnement personnel. Mais si personne ne comprend ce que tu exprimes ya peut etre des questions à se poser???

Je t'ai MP Kais.
Si cela peut rendre le post plus lisible, je peux supprimer la partie sur la colique.

Citation :

je suis pas certaine que cela t'aide. Question de fonctionnement personnel. Mais si personne ne comprend ce que tu exprimes ya peut etre des questions à se poser???

Non mais ne va pas penser que tout le monde ne comprend pas Tu as un mode de fonctionnement très structuré, voire scientifique pour ma part, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Il y a donc des gens qui comprennent et d'autres moins...La communication est encore plus dur par écrans interposés.
Mais t'inquiète pas, les questions je me les pose, sinon je ne ferais aucun effort pour essayer d'améliorer ça.

J'ai fait des modifs, dis moi si cela te convient.

Merci d'éviter ce genre de manips. Soit on a des infos structurées récupérables par tout le monde soit............................. onévite?
je veux dire sinon on peut faire comme partout c'est à dire aligner sur des pages du factuel inexploitable....?

ça me convient, je te remercie

Citation :

Merci d'éviter ce genre de manips. Soit on a des infos structurées récupérables par tout le monde soit............................. onévite?

J'avoue avoir hésité. C'est noté pour plus tard, pardon pour le schmilblick que ça a fait.

Je reprends le fil, après plusieurs mois d'absence. Si vous ne savez pas quoi faire, voilà de la lecture!
En relisant le post, je constate que ça part vraiment dans tous les sens. A l'avenir je ferai en sorte de me focaliser
davantage sur le travail du cheval avec des supports visuels, autant que faire se peut...

Comme j'ai de 'petits' soucis d'organisation côté écriture MDR, je vais faire au plus simple et reprendre de façon chronologique.

Tout d'abord une excellente nouvelle car nous sommes toujours dans la même pension depuis presque un an! Pension pré 5* avec des potes, à bouffer et à boire à volonté, le bourrin y est très bien. C'était son premier hiver dehors, globalement ça s'est bien passé pour ce cheval de salon. Il a adoré le concept du foin à volonté et s'est pété le bide autant qu'il a pu.

Nous déménageons encore une fois, nous partons sous de meilleures latitudes dans le sud est d'ici novembre.


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Novembre

- Il ressemble toujours à un porte-manteau avec un bide de poulinière, le gérant me parle d'un aliment protéiné pour
l'aider à refaire du muscle (dynavena activ' 20). Ma foi pourquoi pas. Deux semaines plus tard le changement est impressionnant, il s'est
refait une ligne du dessus et s'est arrondi. J'arrêterai l'aliment un mois et demi plus tard car il continue de gonfler
à vue d'oeil...
- Je pars en extérieur quasi quotidiennement, cheval vaillant, un peu trop, il finit par m'embarquer sur une grande ligne
droite herbeuse. Plutôt que de rentrer en guerre et d'atterrir dans le champ fraîchement ensemencé je lâche les rênes
en me disant que cette bande herbeuse fait 2 km de long et que vu son embonpoint et la vitesse à laquelle il va, ça va
pas durer bien longtemps. Bingo. Il ne l'a plus refait depuis. Jusqu'à quand, on verra, en attendant Inch Allah...
- Je fais une séance en carrière en milieu de mois et je constate qu'il s'essouffle anormalement. Je laisse tomber
temporairement le travail sur le plat pour me concentrer sur l'amélioration de son souffle en extérieur grâce aux petits
dénivelés autour de la pension. Après plusieurs recherches sur les causes métaboliques (pensant encore à un problème de santé), je réalise que j'avais omis de prendre en compte le fait qu'il était désormais nourri avec un aliment protéiné et du foin à volonté (alors qu'avant il était limité en foin et petite ration de floconné peu énergisant).
Il est simplement devenu trop gros MDR CQFD.
Je baisse direct la ration de concentrés.
L'anecdote qui sert à rien: 28 novembre, je me souviens encore de la date, je le lâche au pré après une séance, il part au galop-coup de cul. Il ne l'avait pas fait depuis sa piro. Petite larme à l'oeil, tellement contente de le voir en pleine forme!
J'ai l'impression d'avoir "perdu" mon cheval 8 mois suite à cette saloperie. Que ça aura été long...


Décembre

- On continue sur de l'extérieur en ce début de mois, le souffle s'améliore légèrement mais je décide de rebaisser la ration
de concentrés.
- Un matin en sellant, le blond m'indique que quelque chose ne va pas (il a ce truc de se retourner vers moi des deux
côtés lorsque je le selle et sangle = problème). Le hic c'est que tant que je ne suis pas montée dessus il y a peu de chance
de savoir ce que c'est. Je pars donc en sachant que la séance sera courte et calme. Il n'a pas fallu attendre longtemps, je
grimpe sur le bourrin qui fait 5-6 pas avant de sentir que l'arrière main s'écroule sous moi. Il essaie une première fois de se
remettre sur pieds mais s'écroule à nouveau, avant de savoir s'il va tomber (et moi avec) je saute immédiatement à terre.
Il se tient très campé, reste quelques secondes dans cette position avant de se remettre d'aplombs. La palefrenière qui a
assisté à la scène me dit que ça ressemble à une crampe...Peut-être bien, je pars le marcher en main et effectivement il y
a une légère boiterie qui va s'atténuer au fur et à mesure de la balade; complètement disparue le lendemain. Impressionnant en tout cas quand on est dessus...
- Mi décembre le pareur vient s'occuper de sa pédicure. Nouveau pareur, chaudement recommandé par mon ancienne pareuse.
Le couperet tombe: l'état de ses pieds est catastrophique, jusqu'à nouvel ordre il m'"interdit" de monter dessus. Si je veux
du résultat rapidement il faut laisser les pieds pousser.
En effet il m'affirme que le travail est inapproprié dans le sens où les pieds ne sont pas assez "solides" et s'usent beaucoup
trop vite. Ca semble tellement évident, et ça explique la dégradation de ses pieds. Les postérieurs sont très touchés.
A pieds donc, je n'ai le droit que de le marcher et de le longer en carrière, pas d'extérieur...Je me dis que ça vaut le coup
d'essayer.
- Début d'un travail à pieds au pas pendant deux semaines; je regarde d'un autre oeil les allures de mon cheval et vois à quel point elles sont étriquées et combien il est raide. Il a des difficultés à s'engager, il ne pousse pas suffisamment, et
pour cause...Je m'en veux terriblement de ne pas l'avoir vu plus tôt...Je n'essaie même pas de le faire trotter, j'ai mal pour
lui rien qu'en le regardant marcher.
Pendant trois mois nous allons travailler uniquement au sol, à la longe, en main et en liberté au pas et au trot.
- Fin décembre je rends visite à ma famille pendant 3 jours à l'occasion des fêtes de fin d'années. En revenant il a déclaré une dermatophilose sur la tête et s'est rapé un postérieur (déjà trop court...) en glissant sur la dalle de béton du pré. Le lendemain pas de jaloux il rape le second postérieur. Je craque et j'achète de la biotine top moumoutte qui coûte la peau du cul malgré l'avis défavorable de mon pareur.


Janvier

- La dermatophilose se résorbe, nettoyée à la bétadine + application d'HE de tee trea et lavande + vaseline souffrée par dessus. Guérison impec et repousse du poil en totalité fin janvier.
Je commande également des EMAs en interne pour le métabolisme/immunité.
- Côté boulot je commence à sentir de la lassitude de la part du canasson. La longe ça commence à le faire chier, il y met
moins de coeur. J'enchaîne alors beaucoup plus avec de la liberté et du stick to me. On commence à obtenir des choses intéressantes et je constate à quel point cela manquait à notre relation. Je me rends compte qu'il est beaucoup plus sous pression que je ne l'imaginais; Un beau jour je demande une aspiration des hanches, normalement acquise...Je donne un code sonore ("tourne") et un code visuel (je fais signe de la main). Nada, cheval amorphe. Boah, j'insiste un peu et continue mes demandes (avec le recul qu'est-ce qu'on à l'air con quand même MDR) et là le bourrin qui me paraissait complètement neurasthénique jette un postérieur rageur sur le côté...
J'étais persuadée qu'il baillait aux corneilles ce jour-là mais en réalité je le mettais dans un inconfort profond, sans même le toucher. C'est à ce moment que j'ai réalisé que soit je l'avais blasé en demandant trop ou que j'avais loupé une étape dans l'apprentissage (en fait c'est p'têtre bien les deux MDRRR).
A partir de ce moment je me mets à réfléchir à tout ce que je fais et tente au maximum de décomposer mes actions et mes demandes.
Grosse révélation, en fait j'ai loupé plein de trucs. Je reprends tout à zéro (encore une fois??  )
- Le pareur qui devait repasser fin janvier ne viendra pas à cause de la neige...RDV reporté à début mars...On continue donc le travail à pieds.


Février

- Je reçois enfin les EMAs et commence le traitement. Je trouve ça infâme mais le canasson il aime ça. En 2 semaines le changement est impressionnant, il est requinqué et envoie du pâté au travail.
- Par contre il est en train de devenir obèse, je m'alarme...La paleu me conseille d'aller le promener en main à l'extérieur et de bouffer du dénivelé, que les sols sont bien mous vu la flotte qu'on a eu et que pour ses pieds ça devrait le faire.
Ni une ni deux je dégaine mes chaussures de marche et en route Simone. Moi aussi j'ai des kilos à perdre  
Caramelo revit, je l'ai rarement vu aussi content de sortir en extérieur. On part pour 25-30mn, ça lui convient très bien, il ne marque pas des pieds. On fera une sortie à la fin du mois d'1h15 où je le vois peiner > oups, trop long.
- Milieu du mois les pieds ont bien poussé (hallelujah biotine), je détends en main en extérieur et j'enchaîne ensuite avec 20mn de longe > beaucoup de bénéfices de l'avoir laissé sans en faire pendant 2 semaines, il est beaucoup plus à l'écoute, progresse beaucoup et le contact s'est nettement amélioré.
Voyant le cheval si bien, je craque par un beau dimanche ensoleillé et je monte dessus, au pas uniquement dans la carrière en copeaux de caoutchouc pendant 20mn. Le changement est proprement hallucinant. Il répond très bien aux jambes, très fin, s'incurve et mets le dos sans lui rentrer dedans comme je le faisais avant...Encore une belle révélation, le cheval était bien bien blasé...
Je descends, ravie du calme du travail et du résultat obtenu avec mon cerveau de blonde qui turbine à fond.


Mars

- Après presque 3 mois, un parage désespérément attendu. Verdict: c'est nettement mieux, je peux remonter dessus au pas, et même au trot, c'est la fête. Extérieur en main mais pas monté.
- La dermatophilose contre attaque et mes HE ne sont plus de taille (pourquoi donc?? Mystère), les croûtes persistent malgré un nettoyage quotidien à la bétadine, et ça le gratte de plus en plus. Comme j'ai de l'Avemix, il en prend pour 5 jours en interne, les croûtes disparaissent. Je refais par derrière une cure d'EMAs. Je ne puis rien affirmer, mais je pense que cette dermatophilose est due au fait que le cheval mange dans un ratelier; quand la balle est neuve, je l'ai vu littéralement plonger sa tête dedans. Les poussières et petites saletés résiduelles peuvent être la source du problème car il est pansé quotidiennement. De toute façon ça ira mieux au printemps.
- Concernant le travail je continue sur ma lancée, j'ai fait plusieurs petits CR individuels sur certaines séances (et sur plusieurs mois) et commence à me filmer (et me rends compte que c'est sacrément dur de se filmer soi-même...). Si ça vous intéresse je pourrais les remettre ici mais je préfère poster les vidéos que je trouve plus parlantes.
- Séance du 24 mars:
Pas filmée malheureusement mais techniquement intéressante pour que j'en parle ici. En février j'ai eu la bonne idée d'acheter un licol éthologique avec une paire de rênes. Outil qui va beaucoup m'aider à pieds, je travaille pas mal avec en main, et c'est notamment grâce à ça que j'ai réussi à obtenir des déplacements latéraux dans le calme. Lorsque Caramelo ne comprend pas bien une demande, il se met sur les épaules et pèse sur son mors. Il précipite et baisse la tête, je perds alors toute sa disponibilité. J'avais tenté de remédier à ça en lui relevant la tête avec les rênes, mais sans résultats palpables. Je n'ai pas ce problème avec le licol, ce qui a permis une belle avancée.


Avril

- Je trouve mon cheval décidément trop gros, et avec le changement de pâture début mai je crains que cela n'empire, vu la pluie qu'on a eu l'herbe a très bien poussée...Je commande un panier sur internet, difficile d'en trouver un convenable dans le sens où je cherche juste un moyen de limiter son apport en nourriture et non à le restreindre totalement. Au final j'ai commandé un easy breathe muzzle des Etats-Unis.

- Le pareur repasse en milieu de mois; les cartilages se sont bien solidifiés, il est content, l'aspect général des pieds évolue dans le bon sens, la sole s'épaissit progressivement, ainsi que la corne. En revanche les talons sont toujours insatisfaisants, ils poussent mais se cassent aussitôt. Il me conseille de faire plus de trot pour solliciter plus activement les pieds, yapluka s'y coller. En complément je commande un sabot et santé de chez Hilton, et aussi de la propolis pour sa dermatophilose, qui décidémment ne s'arrange pas.
- Côté boulot ça avance, il a gagné en engagement et en force, à la longe je suis contente des progrès obtenus, il s'équilibre de mieux en mieux et de plus en plus vite. Monté au pas, je sens vraiment le dos monter de mieux en mieux, en revanche j'ai une sensation d'encapuchonnement, je sens que le cheval bascule la nuque pour échapper au contact. Plus je remets de jambes, plus il s'enroule. Je décide alors de me filmer pour voir ce que ça donne de l'extérieur, après plusieurs tentatives échouées (il m'aura fallu un mois pour faire mes réglages MDR), je me rends compte que l'engagement est bon, et que la vue d'ensemble n'est pas horrible, pas si encapuchonné que ça.
Je vous laisse voir:

Par contre le manque de contact franc me dérange vraiment.
On y travaille je lui demande de relever la tête par brèves actions sur la commissure avec les deux mains en même temps, puis décide de lui apprendre la vraie extension d'encolure, en gardant le contact, chose que je n'avais pas faite....A pieds aucun problème, je l'avais déjà fait et il comprend très bien. Monté, le bout du nez ne descend plus vers l'avant, c'est la nuque qui bascule....A bosser. Je me suis tordue la tête pour savoir quel code lui enseigner, car je ne sais pas vraiment les incidences que cela pourraient avoir sur la suite du travail...
- Mi avril, après deux séances intensives, je décide de l'emmener en extérieur pour une balade en main de 45mn. Je suis revenue éclatée, il m'a tuée, je courais par moment pour rester à sa hauteur. A rappeler qu'il y a deux mois, je marchais plus vite que lui sans forcer...Je pensais qu'il était rincé mais que dalle. Le lendemain séance en liberté, enfin séance de saut de moutons plutôt...Il a la frite.
- Je me filme de plus en plus. C'est difficile car entre l'APN qui n'a plus de batterie, plus de mémoire, le vent qui le fait tomber de la lice où il est posé, le canasson qui va voir ce que c'est et le pousse du bout du nez (puis la flemme de descendre!), les mauvais cadrages ou l'oubli d'appuyer sur le bouton enregistrer. Du coup j'ai pas grand chose d'exploitable mais ça me permet de constater certaines choses. Exemple: une séance en liberté où le cheval était tendu comme un string, où j'aurais du faire light et demander peu, ben non je l'ai fait chier avec les transitions, à tel point que lorsque j'ai vu la vidéo je n'ai pas voulu terminer le visionnage tellement je me saoulais moi-même...
- Début du travail au LR: je sens le cheval "prêt" ou plutôt j'ai suffisamment confiance en lui pour attaquer ce type de travail. Avant, je ne m'y voyais pas du tout, pourtant j'avais acheté la panoplie de LR, que j'ai revendu rapidement faute d'argent, car je ne maîtrisais pas suffisamment le boulot à la longe. Le but est de faire un maximum d'extérieur avec, car si c'est moi qui le tirais au début, maintenant il pousse beaucoup plus que moi et je me retrouve souvent au niveau de ses hanches, ce que je trouve peu sécurisant; le problème serait solutionné par les LR.
Première séance en carrière, merci le travail en liberté et à la longe car il tout compris tout de suite. Pas inquiété du tout par la longe qui lui passe derrière les fesses ni par sa cavalière qui marche dans son angle mort. Par contre j'ai fait une connerie en utilisant le licol éthologique, j'aurais lui mettre le licol plat parce que bonjour l'imprécision, j'étais en train de m'emmêler les pinceaux et de lui tirer dessus, et avec le licol en corde la réponse est immédiate du coup il partait à droite,
puis à gauche, et hop demi-tour à droite...Premiers réglages vraiment dégueulasses, mais ça fait 2 ans que je n'ai pas fait de LR. Fin de séance beaucoup mieux, même réussi à faire de grands huits de chiffre
- Habituation au panier durant la dernière quinzaine du mois pour le lâcher en pâture la journée entière avec. Je pensais que sa gourmandise allait prendre le dessus, mais lors de sa première sortie avec il va se prostrer dans un coin du pré après avoir rageusement gratté de l'antérieur. Je ne lui laisserais que 30mn les deux premiers jours,
puis 1 heure, en ayant vérifié qu'il avait compris comment boire avec. Il comprend qu'il peut manger, mais n'y arrive pas au début...Je lui montre plusieurs fois, l'encourage et le récompense, il finit par piger comment manger au râtelier. Je lui laisse 3 heures pendant 3 jours, le 3ème jour je le vois la tête dans l'herbe.


Mai

- Il porte son panier tous les jours. J'arrive généralement à 9h, puis je le remets au pré vers 11h avec le panier, jusqu'à 18h, heure de la bouffe. Pour le moment je ne souhaite pas lui laisser en permanence, c'est pas un régime bikini avant l'été, je préfère y aller piano piano. RDV à la fin du mois pour le constat.
Changement de programme, les chevaux changent de pré le 10 mai, et avec ce temps de merde l'herbe a encore diablement bien poussée. Je ne constate aucun amaigrissement depuis qu'il porte son panier de 11 à 18h. Je décide de lui laisser en permanence, le temps que les autres chevaux ratiboisent un peu la pâture.
- 2ème séance de RL, avec un licol plat ce coup-ci: la loose... Il comprend moins bien et je m’énerve davantage, la mise en avant est très aléatoire (ce qui ne facilite pas les choses) je décide d'arrêter...J'aimerais pouvoir utiliser un caveçon, hélas pas les moyens d'acheter quoi que ce soit, mes fins de mois sont hyper ric-rac.
Il est nécessaire que je me documente et m'entraîne davantage avec les LR (sans le cheval) avant de m'y remettre.
- Concernant le travail monté, on enchaîne avec plus de trot et de transitions, je commence peu à peu à retrouver ma musculature et mes sensations, Caramelo se cale de plus en plus vite dans une cadence à peu près correcte, vu qu'avant je n'étais pas à ma place il avait tendance à "courir" beaucoup. Réel problème que ces ibériques qui accélèrent et ralentissent alternativement. Transitions plus propres. Je pense recommencer à prendre des cours, je sens énormément de défauts de position que j'arrive difficilement à corriger. De plus j'ai toujours le problème du cheval qui lâche le contact (pourtant croyez moi, je ne cherche pas à l'arrondir ni à lui demander une cession de nuque). Il est toujours chaudement félicité lorsqu'il va vers son mors et se tend, mais du coup il lâche le dos. Je raisonne peut-être à l'envers, mais je me dis
qu'il est difficile pour lui de se tendre complètement, et que pour le moment je préfère favoriser la stabilité du contact. Ponctuellement, sur une longueur je demande plus pour qu'il monte son dos, j'obtiens généralement deux ou trois foulées correctes. Je récompense systématiquement l'effort donné.
- Début de mois j'appelle le véto pour le rappel des vaccins et pour effectuer un prélèvement de peau car je n'arrive plus à enrayer cette dermatophilose.
Je finis par me demander si c'en est vraiment une. Il suffit de ne pas nettoyer et de ne rien appliquer dessus une journée pour avoir des croûtes purulentes le lendemain.
RDV pris, j'arrête le traitement pour avoir de belles croûtasses pour quand le véto viendra prélever. Au bout de deux jours le poil repousse.......Hum.
Le véto est reporté en juin pour les vaccins. Je pense que c'est le concours de plusieurs facteurs qui est à l'origine de la guérison; la prise de propolis (on atteint 4 semaines de traitement), la prise d'un complément (santé et sabot) depuis 3 semaines, les premiers effet s'en ressentent (superbe mue, notamment) et le redoux du climat, en particulier la baisse du taux d'humidité. Mais je me demande si le traitement quotidien n'a pas aggravé les choses... (nettoyage à la bétadine
et application de crème cicatrisante mélangée à du miel et des HE (lavande et tee trea). Aux premières croûtes l'hiver prochain je referai venir le véto pour un prélèvement pour en avoir le coeur net).
- Fin mai je monte plus régulièrement, enfin quand la météo le permet...Il s'assouplit de mieux en mieux je trouve, le travail au trot s'améliore également, il est plus stable mais pas encore franc sur le mors, du coup je n'ai pas le dos. Mais ça va venir, question de temps. Mes petites séances de musculation et d'étirements portent leurs fruits, je me sens plus stable en selle, mais pas encore assez, mon bas de dos me fait mal, je fais donc de nouveaux exercices pour renforcer cette partie du corps. Le souci c'est que du coup je bascule en avant et me cambre exagérément pour me soulager (sachant que je n'ai aucune cambrure naturelle, ça n'est pas franchement choquant, mais pour la pratique de l'équitation, ça me dessert énormément). Je manque encore beaucoup de liant, je recommence à trotter assis sur de courtes durées et fais davantage de transitions.
Je me suis d'ailleurs filmée lors de cette séance (la vidéo à la suite du post).


Juin

- Le panier porte ses fruits, il perd de façon progressive et dispose de plus d'energie au travail. Je continue de le complémenter (moins d'1L de floconné + propolis + santé et sabots de chez Hilton Herbs) pour éviter qu'il perde trop de masse musculaire, car je l'ai vu se creuser la première semaine alors qu'il portait son panier H24, surtout au niveau de la croupe.
- La pareur revient début juin. Pas de talons, as usual. Il me dit de rallonger les temps de travail au trot et surtout de bosser sur les transitions. Une séance sur deux, je dois axer le travail principalement sur les transitions, en y introduisant un peu de galop. Pas facile au début, les transitions font monter la pression, je me contracte et n'obtiens jamais rien de bien probant. On recommence alors à pieds. Les premières séances sont hautes en couleurs, mais progressivement il commence à comprendre à se poser et ne s'excite plus.
Les transitions descendantes se font plus fluides, mais il reste à travailler sur un défaut d'engagement dans les transitions montantes.
- Au niveau du travail on continue la progression, mais ce mois-ci le travail est surtout axé sur moi. Après le post "je monte de traviole" ainsi que mes séances de muscu qui font apparaître une faiblesse du côté gauche, je me rends compte que ma jambe droite est beaucoup plus descendue que la gauche, en fait c'est tout le côté droit qui est hypertonique. Et les traces de sueur ne mentent pas, il est toujours plus marqué à droite, je mets beaucoup plus de poids sur tout le côté droit, ce qui explique à peu près tout: le fait qu'il se jetait à l'intérieur des cercles à droite, ma difficulté à le faire partir du bon pied au galop à cette main (bon, sans parler de sa propre asymétrie...), sa raideur chronique à droite.
Après deux séances un peu houleuses où il a été difficile d'obtenir la décontraction, je décide d'orienter le travail sur mon relâchement corporel. Je recommence le travail au trot assis et me concentre sur ma position, ma respiration et mes aides. Au trot, mes jambes agissent sans discontinuer, je bloque ma respiration et me contracte vers l'avant. élément nouveau, je me rend compte je contracte énormément mes fessiers...Je travaille aussi à leur décontraction MDRRR  
- début de travail au galop en liberté et à la longe. On commence light, avec des départs et 2 ou 3 tours maxi. Première séance, la gueule en l'air tout du long, c'est pas grave, il est relativement calme. 2ème séance je demande un peu plus, il finit par baisser la tête. ça me donne envie de tester en longe; je le prépare avec les transitions, il y
répond très bien à gauche juste en fermant les doigts sur la longe, à droite c'est plus compliqué car il est moins tendu. Les départs au galop sont fait sans précipitations, très sur les épaules certes mais dans le calme encore une fois et c'est tout ce qui m'importe pour le moment. Beaucoup de satisfaction, mais c'est terminé car je n'ai dorénavant plus le droit de longer mon cheval dans la carrière. Les séances s'espacent beaucoup trop pour obtenir du progrès. J'enrage, je remettrai à plus tard...


Juillet

- Il a correctement maigri, et c'est le début des grosses chaleurs, il porte le panier la nuit uniquement pour éviter des irritations dues à la transpiration; à noter que j'ai équipé le panier le mois dernier de renforts en moumoute sur les montants et la têtière sinon j'aurais pu inscrire le saucisson au club des "tout pelés".
- Entre fin juin et ce mois de juillet, le travail a été peu assidu car j'ai été confrontée à quelques soucis professionnels qui m'ont pas mal occupés + une déchirure musculaire qui va me laisser à pieds un bon mois. N'en déplaise
à Caramelo qui a bullé dans son pré et qui est en pleine forme. Bref, des séances en discontinues, peu d'évolution au niveau des pieds (même légère régression après le passage du pareur) et en termes de travail.
Je constate par ailleurs une meilleure pousse de la corne et des crins, les premiers résultats visibles du complément HH?


Août

- Boooof pas grand chose à dire la première quinzaine du mois d'août, je suis toujours à pieds suite à ma déchirure et de toute façon le bourricot s'est correctement gicler deux gros éclats aux antérieurs, histoire de changer. Les chevaux sont dans une pâture à flan de colline avec deux à-plats, un en bas et un en haut, et pour le moment ils broutent tout à fait en haut, ce qui les fait pas mal bouger mais du coup la terre argileuse très dure en été s'est chargée de parfaire le parage de mon cheval. On travaille pas mal sur le rappel au pré, ça reste laborieux si je suis trop loin, la petite troupe me regarde goguenarde, puis replonge la tête dans l'herbe sans plus de curiosité.
- Reprise lente du travail, et en cette fin de mois je décide de faire venir la représentante des selles Strada en France. La mienne ne me convient plus (à vrai dire elle ne m'a jamais convenue, je l'avais achetée pour Caramelo, j'ai toujours détesté ses taquets proéminents) et plus ça va plus je trouve que les marques de sueur évoluent mal, de plus en plus asymétriques. J'étais restée sur un arçon flexible depuis mon expérience sur les selles de Heather Moffett que je trouvaient
brillantes, n'en trouvant pas en France je m'étais rabattue sur une Kieffer. Deux semaines plus tard j'entends parler de Strada, ça c'était joué à peu de choses près.
La représentante habitant près de Toulouse, ça rendait le déplacement plus facile, elle est venue avec une dressage et une mixte. Essai des différents arçons, puis pose de la selle, et enfin essai monté. Première impression de liberté, siège étonnamment plat pour une dress, avec de l'espace et des taquets très discrets. Sensation étrange les 5 premières minutes pour moi qui ai l'habitude des selles contraignantes. J'avance dans la carrière, le cheval se met au pas, un pas que je ne lui connais pas...C'est souple et délié, pourtant ça fait un mois qu'il n'a pas bossé. Il a de l'allant, je sens bien les épaules et le dos bouger. Après 10mn je tente un petit trot, je me sens libre de trotter enlever et le cheval vient se caler rapidement dans un rythme de travail lent, tête vers le bas. Il ne marrone pas ni ne lève la tête quand je remonte sur mes rênes et se met au boulot. Impression presque de trotter dans une selle mixte tant la position n'est pas contrainte, avec les avantages d'avoir une bonne descente de jambe. Je tente un galop, la bourrique est détendue et je trouve tout de suite ma place, je suis scotchée au dos de mon cheval, là où je rebondis pas mal dans ma selle actuelle (le bassin bouge beaucoup mieux et l'allure et l'attitude du cheval s'en ressent).
On passe à l'essai de la mixte. Je vais être honnête, c'est la meilleure selle mixte que j'ai eu l'occasion d'essayer. Elle est confortable, encore une fois on y trouve sa place très facilement, alors que repasser d'une dress à une mixte est un véritable calvaire d'habitude pour moi, celle-ci la seule différence c'est une position de
jambe légèrement plus en avant qui correspond très bien à ma longueur d'étriers actuelle, de fait une plus grande liberté de suspension.
A noter également, une assise plus large qui offre plus de confort de mon point de vue, et évite une pression trop importante au niveau du périnée avec les problèmes que chaque femme a pu rencontrer au moins une fois dans sa vie à cheval!
Un cheval qui a transpiré au niveau du grasset, aucunement au niveau du poitrail là où habituellement il est trempé après une séance avec ma selle actuelle. Je n'aurais pas du tout misé sur une différence entre les selles mais sur ma façon de monter, pourtant le résultat est là et je n'ai pas changé d'équitation entre temps...
Concernant les marques de transpirations, au niveau du dos elles sont beaucoup plus égales de part et d'autres des apophyses, pas de point de pression ni à l'avant ni à l'arrière (là où ma selle actuelle appuie énormément au niveau du troussequin). En revanche le côté droit est toujours plus mouillé que le gauche, mais cela vient de
son asymétrie et de la mienne, cela à mon sens se règle par le travail et pas que par le saddle fitting.
J'hésite toujours sur le modèle que je vais choisir, dress ou mixte...
La dress (pourquoi suis-je si penchée en avant??)


La mixte, tellement détendue que j'en ai oublié mon casque  


Septembre
- Reprise plus importante du travail monté et petite régression du travail en liberté (ma faute, j'ai tendance à exiger plus, et je mets mon cheval beaucoup trop sous pression). Le pareur est également venu au début du mois, les cartilages sont solides et malgré le mauvais état des pieds il m'autorise un extérieur/semaine au pas. Très bien pour mon moral et surtout celui du cheval.
- J'ai un complément à base de Sélénium et de Vitamine E à liquider qui était en train de se périmer, pour favoriser la prise de muscles, que j'avais acheté l'an dernier mais dont je ne m'étais pas servi depuis, j'ai l'impression que ça marche doucement.
- Au niveau du travail monté, suite à une séance en filet où j'ai été plutôt mécontente car nous étions tous les deux très crispés, je décide de le remettre en licol pour retravailler la décontraction et l'indépendance des aides, et bien entendu ma position merdique. ça porte tranquillement ses fruits, il y a toujours des "loupés", mais j'ai l'impression que ça va dans le bon sens.
- En vrac, photos et vidéos de ce mois de septembre (merci mille fois au caméraman/photographe):

Voici les vidéos:

Les 2 premières datent de mars, travail au pas:



Celle-ci date de mai, travail simple au trot, recherche d'une stabilité dans l'attitude et d'un cheval tendu vers son mors:


Pour le fun, voici notre montoir:


travail au trot - septembre: eh oui y'a du boulot, Caramelo est encore très crispé, précipite, et n'arrive pas à trouver la décontraction tant que je ne suis pas à ma place, ma position est seule à l'origine de l'attitude de mon cheval:


début de déplacement latéral au trot - septembre:


travail au galop: recherche de la décontraction - septembre: