IGOR 'p'tit gars', ONC appaloosa-PS

Apparemment, toi comme moi, on se sent plus à l'aise avec des attaches d'étrivières plutôt en avant, et on se sent plus stables avec les jambes légèrement devant nous.
Je crois bien que Pascale, non d'après ce qu'on avait discuté ailleurs, elle se sent mieux avec une position de jambes plus reculée que nous.

Tout ça joue sur la position du bassin... donc possible que ce mouvement de recul de la hanche interne, difficilement possible pour nous, soit plus facile avec des jambes reculées?

Intéressant +++ vos remarques.

Gaelle : si, si, parfaitement claire ta façon de faire.

Ondine : pour la position des étrivières, je ne sais pas.

Gaëllemic a écrit:

Et puis dimanche matin je suis partie avec Mic en me disant mince, encore un truc que je ne dois pas bien faire et qu'il va falloir corriger ...

Hé, hé, hé... c'est pas parce que bidule ou machin m'a dit de faire comme ça et que je suis venue le raconter laborieusement sur le forum que "c'est comme ça qu'il faut faire".

Même si dans le cas présent, ben ça me parait maintenant logique de mettre la hanche interne en avant, et que l'expérience semble confirmer la théorie .

Gaëllemic a écrit:

Je crois que c'est d'ailleurs assez difficile de faire autrement

A te lire, je pense que c'est peut être parce que tu pousse avec la jambe extérieure très légèrement reculée (?).
Moi, je la laissai à la place où elle était (et du coup pas reculée du tout, puisque hanches tournée du côté où je voulais aller).

Hanches à l'inverse, ma jambe externe est maintenant légèrement en arrière de sa position "neutre" (sans que je cherche particulièrement à la reculer). Et le cheval n'a pas le moindre problème de compréhension suite à ce changement.


En attendant, le coup d'orienter les hanches comme ceci ou comme cela, outre le fait qu'effectivement ça va mieux pour tourner en équilibre, fait des miracles dans mes demandes de déplacement latéraux, selon que je veux envoyer les hanches du côté du pli où à l'inverse du pli.

igw58 a écrit:

Même si dans le cas présent, ben ça me parait maintenant logique de mettre la hanche interne en avant, et que l'expérience semble confirmer la théorie .

Idem.
Au-delà d'un effet ceci ou cela sur le cheval, c'est l'effet sur l'équilibre du cavalier qui me semble intéressant.

Citation :

A te lire, je pense que c'est peut être parce que tu pousse avec la jambe extérieure très légèrement reculée (?).

Gaëlle répondra pour elle.
Quant à moi, pendant 2 ans que j'ai faits dans un gros club dijonnnais (grosse usine à compète CCE), cette équitation club, donc, préconisait de reculer la jambe extérieure, qui pouvait ainsi pousser pour empêcher les hanches de déraper et toussa. Mais bon, c'est de l'équitation "tire-pousse": tant qu'on tire partout où on ne pousse pas, et l'inverse, c'est tout bon.

J'ai tout oublié tout ça depuis longtemps, et plus question de reculer la jambe extérieure, encore moins de pousser avec pour tourner. Je m'efforce juste d'avoir la jambe interieure "à sa place", et ça se sent immédiatement au niveau de mon appui et mon équilibre.
Si je suis à ma place, j'ai les mains libres pour agir doucement... sinon j'ai les épaules contractées pour compenser le déséquilibre, du coup je tire sur la rêne intérieure... entre ça et le fait que je ne sois pas d'aplomb, le cheval se contracte lui aussi et on tourne comme des merdes.
Enfin, par rapport à quand on fait bien.

En plus (on est en plein dedans en ce moment avec Orion), quand on se prépare ainsi avant toute action de main, on prévient le cheval, et au moment d'agir, il se sent moins brusqué, donc décontraction ++ , et il se pique au jeu d'anticiper & être de plus en plus disponible au moment de la demande, donc légèreté ++

Citation :

En attendant, le coup d'orienter les hanches comme ceci ou comme cela, outre le fait qu'effectivement ça va mieux pour tourner en équilibre, fait des miracles dans mes demandes de déplacement latéraux, selon que je veux envoyer les hanches du côté du pli où à l'inverse du pli.

Yess. Avec la pur-sang hyper fine et très bien mise, il me suffisait de "coller" le bras gauche au corps pour partir en épaule gauche en-dedans (à cru et en licol d'écurie).
Je ne sais pas si on oriente vraiment les hanches, ou bien si c'est un mouvement complètement passif: quand on tourne le buste dans une direction, les hanches compensent d'elles-mêmes l'équilibre, pour maintenir notre stabilité.

Quelques photos de cet été, ça vous changera de mes élucubrations laborieuses :

Quelques jours en gite peinards avec balades en étoile et distractions diverses :



Et comme ça n'était pas loin, je suis allée tester un nouveau prof avec Igor (celle dont je parle plus haut dans le post) :



Ensuite nous sommes partis en rando dans le Morvan avec la jolie Désirée et son jeune cavalier ("variations sur le thème du cheval rouan" lol) :



Il a fallu rechausser les boots....




Même si par ailleurs Igor a de jolis pieds nus :



Ca a été l'occasion d'apprendre les joies du parage au chien de la cousine (qui fait l'intendance- la cousine, pas le chien ) :



On en a profité pour patauger dans les lacs du Morvan (à défaut de se baigner - il ne faisait pas chaud ce jour là):






Et puis une fois revenu du Morvan, nous sommes partis faire du roller joering sur le chemin de halage (et on a coulé une easy boot... ) :





On a emmené le cousin se promener avec le gros Kaiser (qui a déglingué quelques trucs : rosier de la grand mère, clôture du jardin, bottes de paille... mais le cousin est safe ) :



Et puis je suis retournée prendre un cours sans Igor (où j'ai travaillé sur le thème "cercles au trot enlevé", ):



Et il a bien fallu retourner au boulot après tout ça

igw58 a écrit:

On a emmené le cousin se promener avec le gros Kaiser (qui a déglingué quelques trucs : rosier de la grand mère, clôture du jardin, bottes de paille... mais le cousin est safe ) :

Super ton reportage photo Merci !!
Ca avait l'air chouette tes vacances !!

Gaëllemic a écrit:

Ca avait l'air chouette tes vacances !!

C'était génial

Sauf qu'avant, je disais "heureusement le boulot pour pouvoir se reposer". Mais là, ça ne marche plus. La reprise a été l'enfer (et ne vous y trompez pas... pour moi il n'est pas 17h mais 23h... suis à l'autre bout du monde pour le job cette semaine et me change les idées en vous racontant mes vacances ).


Le coup de la botte de paille : ben j'ai dit au cousin "laisse le faire", et comme prévu le gros a filé au trot se frotter dessus.
Sauf que la botte était trop près du talus.
Et qu'elle l'a dévalé.
Alors j'ai du faire rouler la botte sur 150m de route, histoire d'arriver à la remettre dans le champ (pouvais pas remonter le talus !!).
Bande de branlos, tient.

J'adore la première photo, ça respire l'été!

Igor a de superbes pieds! Ca se voyait déjà sur une autre série de photos que tu avais mise.

Dur dur, de reprendre le boulot après tout ça...

Encore un chouette WE de passé...

J'étais invitée ches des copains fondus d'équitation western (et accessoirement éleveurs de vaches...), qui organisaient un pseudo concours westren...

Au programme, tri de bétail par équipe de deux, et épreuve de "trail" (genre le PTV du trec).

MC (avec son pseudo quarter - MC est une bonne copine de rando) et moi (avec mon pseudo appaloose) on s'en est pas si mal tirées !! Ca a été un beau bordel, mais on a réussi à caler les deux p'tites vaches dans l'enclos du bout dans un délai raisonnable (pour une première fois).






]

Et puis on est allés voir le vrai troupeau, avec les vaches adultes (et le taureau au milieu...) :






Voilàààà.... ce WE, c'était "cow girl"....

Géniale la dernière photo ++++++++++++
Bon en plus de la limousine, boudiou c'est de la vache qui droppe...........

Je suis à chaque fois épatée par la diversité des choses que tu fais avec ce petit cheval!
Il n'a pas bronché, une fois au milieu des veaux? Les flairer de l'autre côté de la clôture, c'est une chose, mais au milieu d'un groupe de veaux qui bondissent dans tous les sens...

Pour la diversité... ben je m'ennuie à faire toujours la même chose. Il me faut des nouveaux défis à relever de temps en temps...

Avec Igor, j'ai atteint un super niveau de communication... et du coup les choses deviennent relativement faciles, tant que c'est dans le registre "communication" (dans le registre "travail mécanique / physique", j'ai plus de problèmes).

Et non, il n'a pas bronché avec les veaux, les autres chevaux non plus d'ailleurs. Vaguement intéressé, a collé le nez dessus parfois par curiosité (?). Les veaux étaient habitués aux chevaux et plutôt calmes, il ne courraient que pour rejoindre les autres quand ont les séparaient. Le troupeau allait éventuellement au trot quand on les poussaient tous, mais sans excitation ni panique.

Les effets secondaires du travail "valorisation de l'impulsion".

Il est certain que le comportement actuel du cheval est dû à ce type de travail.
Les quelques années précédentes, lorsque je faisais beaucoup de pas et très peu de long temps d'allure (parce que le copain hafli ne pouvait pas suivre), Igor n'était pas du tout obnubilé par le mouvement en avant comme il l'est maintenant.
Et à nos tous débuts, il y a eu une période "cheval stressé", ou il s'énervait beaucoup plus, dégoulinait de sueur "d'excitation", chauffait (on faisait pas mal de courts temps d'allure rapide). Ce n'est pas du tout le cas maintenant, il veut avancer, mais garde toute sa tête et sait parfaitement ce qu'est un "contrat d'allure" (parfaitement respecté au pas, moins au trot où il fini toujours par tenter le coup....).

Tout ce printemps puis cet été, j'ai bien bossé Igor jusqu'à obtenir un machin qui avale des km à allure soutenue sans relâcher, et qui en redemande.

Fini les vacances, rentrée fort occupée : 3 semaines sans grosses sorties, juste du taf sur le plat à la maison.
Puis j'ai retenté une sortie "trotting", pensant que le cheval aurait perdu de la condition.

Il en a peut être perdu un peu (encore que, il est en train de faire du poil et n'est en général pas au top à cette période de l'année). Mais il était complètement dingo, obnubilé par l'idée d'avancer vite.

Comme au retour je passais près de mon aire d'entrainement habituel (le terrain communal), j'ai voulu bosser un quart d'heure sur le plat. Grosse galère : le cheval veut foncer tout droit, répugne à donner du pli... Bref, il n'a pas envie de faire du boulot concentré, il veut AVANCER.
Bon, j'ai réussi à le mettre un peu au boulot quand même, mais je ne recommencerai pas à essayer de bosser dans ces conditions (mode " endorphines (?) on" enclenché.

Le WE dernier, on est donc dans le pré pour aller voir les vaches. Je laisse mon cheval marcher à sa vitesse... et me retrouve invariablement à distancer les autres. Avec un cheval qui clairement se demande "quand est-ce qu'on y va ? - c'est bien joli la promenade, mais quand est-ce qu'on passe aux choses sérieuses ?".
La veille, sortie de 2h avec du trot dès que possible, cheval infernal à réclamer très fréquemment le galop sur la fin (refusé, sous peine de tuer Kaiser qui dégoulinait à nous suivre). En fait, sa demande de mouvement en avant augmente au cours de la séance (sur une sortie de 2h). Retour avec un cheval qui n'a pas eu "sa dose", tout prêt à repartir pour un tour.

Avec les veaux dans le roundpen, où il fallait aller doucement pour les séparer sans que ça ne soit le bordel, j'étais obligée de garder rênes tendues pour ne pas qu'il marche trop vite sur les veaux... il était trop tonique pour ce type de travail ! (pas du tout par intérêt pour les veaux, juste parce qu'il est habituel pour lui de marcher de manière tonique).

Bref, j'ai l'impression de monter un cheval hyperactif. J'aime beaucoup quand je fais de l'extérieur... mais j'ai du mal à convertir cette énergie sur du travail sur le plat "concentré" (rassemblé ?). Parce que en mode "on", il répugne à se plier (au sens mécanique du terme) et voudrait allonger l'allure en ligne droite. Et plutôt que d'investir cette belle énergie dans une attitude plus "rassemblée", il se bloque dans l'attende du moment ou je vais le laisser avancer.
Je suppose que ça viendra en poursuivant le travail.

En attendant, si je suis dans un mode de fonctionnement "normal" ou le cheval est loin d'être mou, mais pas obsessionnellement branché sur le mouvement en avant, on fait de chouettes séances sur le plat avec EED, hanches en dedans au pas et un peu au trot (tout début pour la HED) et transitions trot/pas avec l'assiette (ça commence à bien s'améliorer pour la transition descendante, je crois que j'ai trouvé la technique qui va bien).

Et puis grâce aux cours de cet été je pense, j'arrive à bien mieux trotter assis sur Igor, en sentant la bascule diagonale "droite/gauche". C'est relativement nouveau, j'ai toujours galérer à tenir au trot assis sur Igor jusqu'à présent.

Cf post sur la mise en condition

Maintenant que tu as une locomotive, il faut rajouter des "gammes" d'allure dans tes contrats moraux.
Dont une "gamme" d'allure de travail. Peut s'introduire en premeir en extérieur en tout cas (fait sur Jardi).

Pour le trot assis + 10 000 avec ton observation: je ne suis "bien" sur le dos de jardi que quand elle est placée, comme par hasard, ya donc bien quelque chose au niveau du fonctionnement du dos qui change.........

C'est ptêt justement ça, utiliser son dos.
Le cheval fonctionne bien, et tu te sens bien sur son dos.

HS
Je pense qu'il y a encore une nuance ...

Cheval qui fonctionne, qui utilise son dos = capable de sortir des allures d'avion versus cheval vert qui ne peut pas
Cheval qui fonctionne "bien", qui utilise son dos en le plaçant = sort des allures, ou pas, mais avec un dos souple et non en le rigidifiant

Le premier point serait relatif peut être à une tonicité et une condition physique générale, un déliement des membres par rapport au tronc, cf nos expériences sur nos corps d'humains dans la marche
Le second point serait relatif à une juste posture associés à une grande décontraction qui permet de faire l'effort en ne sollicitant que les muscles concernés et en relachant tous les autres
Les histoires de rassembler sont encore ultérieures pour moi, et sont plus une modification des appuis et de cette posture "decontractée"

???
Ce sont les idees qui me viennent à l'esprit, aucune idée si elles sont pertinentes ou pas.
Je vais recopier ce post dan sla partie préparation du cheval...

Bien que Kaiser me donne du boulot, Igor n'est pas oublié pour autant.

Ce cheval est un bonheur. Je continue de bosser sur le plat et au niveau de la "mise en main", il s'est stabilisé +++.
De mon côté, les cours de cet été ont été très utiles, et je crois avoir un peu gagné en finesse d'assiette au pas et au trot.

En comparaison par contre, le galop est catastrophique. Mais j'ai l'impression que le problème vient plus de moi qui n'arrive pas à trouver "l'assiette qui va bien" que du cheval.


Par contre un petit coup de découragement face à "l'entretien des pieds nus".

Depuis que j'ai repris le boulot, je ne suis vers les chevaux que le WE. Avec Kaiser à faire bosser. Et partie à droite à gauche (merci le camion) invitée chez les copains.

Donc j'ai moins le temps de parer, et ma gamelle en roller de cet été m'a laissé les poignets sensibles à certains mouvements, typiquement râper la corne...

Donc j'avais complètement renoncé sur Kaiser (corne dure +++ et cheval qui ne me permet pas de coincer le pied entre les genoux - encore un chantier éducatif à entreprendre), puis capitulé sur Igor en attendant le maréchal.

Or Igor ayant beaucoup bossé cet été... les pieds ont une vitesse de croissance rapide, la corne est à peu près usée par mes sorties du WE et mes quelques interventions à la râpe... sauf que comme je n'ai pas paré assez régulièrement pour rectifier les défauts d'usure, les pieds ont "dérivés" dans leurs anciens défauts.

Et que le MF me dit que du coup, il doit faire beaucoup de corrections en une seule fois = pas bon pour les articulations/tendons etc...

Et que pour bien faire les choses, je ne devrais pas aller faire des km sur des pieds au parage déséquilibré ( = il faut que je pare avant de partir, pour que le pied travaille comme il faut (j'ai les consignes de parage qui vont avec chaque pied de chaque cheval)).

C'est là que le découragement me prend : Igor + Kaiser à parer (+ Astérix si je voulais bien faire) + ...
Je suis toujours et absolument pro-pied nus, mais pfffff, quel boulot. (mais pas d'autre alternative acceptable pour moi)

J'en étais au même point avec Ondine, Orion et ... Nina à parer.
J'avoue vivre le départ de Nina avec un soulagement certain de ce côté-là.
Tu as donc un maréchal, qui vient te les faire de temps en temps?

Citation :

C'est là que le découragement me prend : Igor + Kaiser à parer (+ Astérix si je voulais bien faire) + ...
Je suis toujours et absolument pro-pied nus, mais pfffff, quel boulot. (mais pas d'autre alternative acceptable pour moi)

C'est la même chose aussi. Mic + Saga, et surtout Saga qui est super super lourde et qui ne donne pas bien ses pieds et qui a une corne très très dure : j'ai du mal à faire le simple entretien ...
Mic ça va, j'ai l'habitude et je peux être complètement autonome. C'est ce que j'ai fait durant 4 ans, et lorsque la maréchal est venue pour la première fois cet hiver je lui ai demandé son avis sur mon boulot et elle m'a dit que c'était bon, ouf !!
Mais oui, quel boulot !! Quand je pense qu'on est souvent catalogué par les ferreux comme des radins ... ils ne savent pas tout ce qu'on endure.

Moi y'en a 5.............
J'avoue sans honte aucune que dès que j'ai 150€ sous le coude ben j'appelle mon petit maréchal qui va bien..............

La semaine prochaine j'ai tout le monde à faire.... Ce qui équivaut souvent à une semaine complète sous les pieds des chevaux sans avoir le temps ou la force de monter dessus. Encore que nette amélioration depuis que j'ai découvert l'usage d'un trépied et d'une pince empruntés aux copains (prochaine fois que j'ai 150 € je fais péter une belle pince, une nouvelle rape et un trepied: tellement plus facile quand on est bien outillé!!!)

Sans parler de la paranoia, du doute permanent de faire des conneries... Sur les poulains d'un ans je ne vous en parle même pas.......

Je te comprends Gaëlle, Saga semble aussi exténuante que Nina à parer : pieds lourds, corne épaisse et dure comme du béton...

Un trépied, whaaaaa c'est vrai que ça embellit vraiment la vie!
Pas essayé de pince jusque là, j'ai bien peur de ne pas avoir la force physique nécessaire pour m'en servir. Je me tâte plutôt pour un rogne-pied.
Côté râpe, désormais j'y mets le prix, fini de m'emmerder avec les râpes de mauvaise qualité qui coupent rien sauf les doigts et avec lesquelles on se crève pour pas grand résultat.
Rénette idem, j'en ai une toute neuve en acier bleu: depuis que j'en ai une qui coupe, j'ai enfin découvert quelques manières bien pratiques de s'en servir.

Courage Pascale.

Ondine a écrit:

Tu as donc un maréchal, qui vient te les faire de temps en temps?

Oui, tous les 3 mois environ (soit 4x/an). Je pense que je vais essayer tous les 2 mois. Le truc c'est que je veux être là quand il vient... donc RDV obligatoirement le samedi...

Gaëllemic a écrit:

C'est la même chose aussi. Mic + Saga, et surtout Saga qui est super super lourde et qui ne donne pas bien ses pieds et qui a une corne très très dure : j'ai du mal à faire le simple entretien ...

... idem.... Igor a des petits pieds léger, est délicat, et surtout accepte bien qu'on lui sorte un peu le pied vers l'extérieur (ce qui me soulage +++ par rapport à une position très fléchie car très "dessous").

Kaiser (comme Astérix), n'endure pas qu'on lui sorte le pied de l'axe = faut travailler bieeeennnn dessous, + corne très dure et pieds "lourds" du fait de leur taille.

Sur Kaiser, le peu que j'ai fait, j'essaye de tout dégrossir à la pince à parer. Ca soulage.

Il faut que je me rachète une reinette, je regarde du côté des "double lames" qui vont aussi bien à droite qu'à gauche.
Le trépied, j'y pense...

Kais a écrit:

La semaine prochaine j'ai tout le monde à faire.... Ce qui équivaut souvent à une semaine complète sous les pieds des chevaux sans avoir le temps ou la force de monter dessus.

Oui, ca prend du temps et de l'energie +++.
Je pensais pourvoir "remplacer" en partie le parage par de bonnes sorties sur goudron, mais en fait non... (c'est pas la longueur du pied le problème, mais l'usure "pas comme il faut" si je laisse faire).

Kais a écrit:

Sans parler de la paranoia, du doute permanent de faire des conneries... Sur les poulains d'un ans je ne vous en parle même pas.......

Idem (sauf que moi, pas de poulains ). Le truc, c'est qu'on ne peut pas ne rien faire non plus... c'est pire de laisser le pied "dériver" que de se planter en parant (et au moins, on apprend quelque chose et on peut essayer d'améliorer).

Citation :

... idem.... Igor a des petits pieds léger, est délicat, et surtout accepte bien qu'on lui sorte un peu le pied vers l'extérieur (ce qui me soulage +++ par rapport à une position très fléchie car très "dessous").

Oui, heureusement pour moi Mic c'est la même chose. Je peux lui prendre les pieds dans tous les sens, les passer sans les reposer d'un côté ou de l'autre, et le tout très léger et qui tient dans ma main ... Le pieds quoi !!
1/2 de facile c'est déjà ça !! Le verre à moitié plein

Quelques nouvelles du travail avec Igor.

Je ne travaille rien de neuf pour le cheval, je travaille sur moi. Avec ce que j’ai appris cet été. Donc j’essaye de bien me décontracter, pour suivre fluidement les mouvements du cheval avec le bassin, au pas et au trot assis. Tant que je ne demande rien au cheval, ça va. Mais tout est perturbé dès que j’essaye de faire quelque chose.

Igor est très réactif à mes décalages de hanches et report de poids. Bien plus que ce que j’aurai cru au départ.

Je fais aussi des cercles, des huits et des serpentines au trot enlevé. « Droite » dans la phase assise, et « vrillée » (épaules tournées vers l’intérieur et hanches interne avancée) dans la phase enlevée. Et j’arrive au bout d’un moment à reproduire ce qui c’est passé cet été avec le cheval de la prof : le cheval vient « dans les rênes », de lui même. Au bout d’un moment, le cheval devient très fluide et « doux » à monter.

Et puis des transitions montantes sans utiliser les jambes, juste avec le dos. Et des transitions descendantes à l’assiette, par changement de ma position (difficile pour moi, ça, mais ça vient).

Quelques EED et hanches en dedans au pas, je peine à trouver le juste dosage pour gérer l’obliquité et garder la même impulsion.

C'est reparti pour les essais en tandem...

Aujourd'hui, essai de tandem avec Igor devant aux LR et Kaiser monté.
Quasiment que du trot, beaucoup plus facile à gérer que le pas (mise en avant et calage sur

la même vitesse). Du coup, il faudrait que j'échauffe au pas avant, chose que je n'ai pas

faite. Sortie de 8 km.


Côté Igor :

Une machine à trotter et une mise en avant immédiante... du moment qu'on a la

même idée sur la direction à prendre. Un petit conflit à un carrefour où la bestiole ne

comprend pas pourquoi je veux prendre l'option longue... Résolu en le prenant au licol le

temps de passer la bifurcation. Un peu galère quand même de manœuvrer sur un Kaiser qui

veut obstinément brouter.

Igor trotte vite, trop vite même pour un Kaiser qui n'arrive pas à allonger autant, qui

fatigue au bout d'un moment et galope pour suivre. Mais ça reste gérable.

Par contre, le gros en a bavé pour suivre sur la fin, je voyais Igor agile et rapide devant,

sans problème majeur d'équilibre tandis que Kaiser patinait dans la boue...


Côté Kaiser :

- comparativement à Astérix, ça fonctionne mieux vu qu'il arrive quand même à suivre la

cadence d'Igor (même s'il fatigue) et surtout il connait les transitions à la voix, ce qui

aide beaucoup. Mais comme pour Astérix, réponse insuffisante aux jambes pour l'empêcher de

couper dans les virages.


- lorsque Igor va trop vite, il le suit au galop et ça ne déraille pas, il se cale derrière

sans lui marcher dessus. Je crains juste que ça fasse accélérer Igor et je ne le sent pas

trop de gérer Igor au galop dans cette configuration là...


- par contre, cette salop***** de bestiole a le vice dans le sang question machonnage de

cordes... or mes LR flottent d'un côté ou de l'autre de sa tête, et il n'apprécie pas non

plus quand j'essaye de les caler entre les deux oreilles. Donc immanquablement, il les

attrape avec les dents, ce qui fait bifurquer net Igor ... je gueule, tout le monde

s'arrête (ouf) et Kaiser en profite pour plonger le nez dans l'herbe.

Au bout d'un moment, j'ai trouvé la parade : je surveille le gros comme le lait sur le feu,

et donne un sec coup de stick entre les oreilles quand il fait mine de prendre les rênes.
Et puis quand il s'est mis à galérer pour suivre (montée), il a arrêté pour mettre "la tête

dans le guidon".


Au retour, petit stage "d'attache" pendant que je bricole la clotûre et que je range. Il

reste calme et ne bouge pas. Progrès, donc.